Des groupes de niveau ou de progression ?
L’enseignement des langues vivantes évolue de la classe ordinaire vers d’autres dispositifs, plus adaptés aux compétences des élèves : comment éviter une approche trop restreinte à des groupes de niveaux ?
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L’enseignement des langues vivantes évolue de la classe ordinaire vers d’autres dispositifs, plus adaptés aux compétences des élèves : comment éviter une approche trop restreinte à des groupes de niveaux ?
Dans le département de la Réunion, l’échec scolaire est fort et c’est déjà les premières années qu’il faut certainement agir. Alors que la question de l’âge pertinent pour entrer à l’école maternelle est relancée dans notre pays, il est intéressant d’aller voir du côté des classes passerelles. Deux voix nous présentent l’expérience pionnière de la Rivière des Galets, dans la ville du Port, sous l’impulsion de l’IEN Jean-Paul Burkic. Avant une extension souhaitable et souhaitée.
Assurant difficilement l’intégration des jeunes dans la société et en particulier dans le monde professionnel, l’école italienne doit faire face à la défiance des familles, des élèves. Les réponses proposées sur le plan des méthodes et de l’organisation des apprentissages renvoient à des conceptions différentes de ce qu’on attend de l’école.
Un panorama de toutes les pratiques possibles pour éviter l’uniformité d’un discours professoral dans la classe, pour ouvrir des pistes possibles pour apprendre par tous les moyens.
Les heures d’aide instituées à l’école primaire ont-elles incité à renoncer à des pratiques de différenciation en classe entière ? À regarder de près les pratiques, la réponse ne peut être que nuancée.
La pédagogie différenciée, c’est parfois la prose de M. Jourdain : mine de rien, tout le monde en fait ; c’est parfois le Graal de l’éducation : les pédagogues les plus chenus cherchent encore.
Plutôt que de chercher à s’adapter aux spécificités perçues ou supposées des enfants, les enseignants doivent être capables d’analyser ce qui renforce ou atténue les différences dans leurs pratiques, dans l’approche des contenus enseignés, d’identifier les obstacles dans l’appropriation des connaissances.
La tentation est parfois grande de ne proposer aux élèves que des activités qu’ils réussissent, qui les occupent, au détriment de savoirs plus exigeants. Mais il y a aussi parfois des postures ambitieuses qui les égarent dans la complexité des apprentissages.
Construire des compétences implique de prendre en compte les élèves tels qu’ils sont et non selon ce qu’ils devraient être, dans leur diversité et donc en rompant avec une logique de l’uniformité. Se pose alors la question des seuils à atteindre par les uns et les autres, ou bien par tous, dans la maitrise d’une compétence.
«Mobiliser des ressources » : vaste objectif, face auquel les lèves sont très inégaux. Un exemple de dispositif pédagogique en technologie pour accompagner chaque élève confronté à une situation complexe.
Selon que vous soyez en connivence, ou pas, avec la culture scolaire, on ne pourra exiger la même chose de vous. Comment ne pas, ou pas trop, en rabattre dans un collège de l’éducation prioritaire ?
Démarrer l’année scolaire en répartissant deux classes par groupes de niveaux homogènes, pour mieux revenir ensuite en classe hétérogène : une organisation du travail qui met à profit les ressources du collectif, pour les enseignants comme pour les élèves.
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