DES DISPOSITIFS POUR APPRENDRE ENSEMBLE
Coopérer, ça s’organise. C’est affaire de méthodes, d’actions, de modalités de travail à concevoir, à discuter régulièrement, associant autant les élèves que les enseignants.
Si vous n’êtes pas satisfait(e) des résultats ci-dessous, vous pouvez lancer une autre recherche
Coopérer, ça s’organise. C’est affaire de méthodes, d’actions, de modalités de travail à concevoir, à discuter régulièrement, associant autant les élèves que les enseignants.
En quoi les interactions verbales entre élèves en difficulté de compréhension en lecture leur permettent de mieux cerner leurs démarches face aux textes documentaires ?
Les mêmes pratiques, la même enseignante, les mêmes convictions, à l’épreuve de réalités sociales très différentes, d’un lycée de banlieue favorisée à un collège en milieu populaire. Tout n’est donc pas affaire de dispositifs.
Comment doit-on regrouper des élèves pour favoriser les interactions ? En fonction du genre, du niveau de compétence ? Est-ce que les élèves qui entrent dans l’écrit sont en mesure d’avoir des échanges fructueux en situation d’écriture ? Comment peut-on soutenir les interactions afin de les rendre efficaces ?
Répartition des rôles, répartition des temps, répartition des tâches : la coopération, ça s’organise. Présentation d’une journée ordinaire dans une classe coopérative, pensée d’abord dans le souci d’instaurer du respect entre tous.
La discussion à visée philosophique n’est pas un affrontement à qui imposera son point de vue, ou bien seulement un débat contradictoire où s’exerce la raison : encadrée par un dispositif élaboré, elle se fonde sur la coopération entre discutants.
Un autre façon de diversifier consiste à répartir le travail entre élèves, puis à mettre en commun. Chacun progresse en partageant avec d’autres le résultat de ses recherches. Un mode de travail qui joue sur une implication forte des élèves, moteur d’apprentissages.
De la coopération à tous les niveaux autour d’un projet pour que les élèves apprennent à écrire leur prénom : entre élèves bien sûrs, mais également entre élèves, enseignants et parents, entre enseignants et conseillers pédagogiques, y compris pour l’écriture de cet article.
Faire tracer à d’autres une figure géométrique qu’ils ne voient pas. Le principe n’est pas nouveau, mais avec les outils modernes de communication, la coopération peut se faire à distance, et tirer partie des contraintes propres à ces médias.
Un jeu collectif n’est pas forcément coopératif. Que se passe-t-il lorsqu’on joue sans compétition, sans gagnants ni perdants ?
Les sports de combat sont régulièrement associés, y compris dans les programmes de l’Éducation nationale, à un plus fort, un vainqueur. Ce n’est vrai que dans le temps de confrontation absolue de la compétition. Progresser passe bien davantage par la coopération des deux combattants qui s’opposent.
MAËLYS TRAUCHESSEC
Chers lectrices et lecteurs,
Les articles des Cahiers pédagogiques sont largement partagés et discutés. Pour soutenir l’association et sa démarche de mutualisation de réflexions et de pratiques en accès libre, vous pouvez nous aider en faisant un don, même minime.
Merci !