Écrire sur la guerre, c’est intéressant ?
Beaucoup de romans ont déjà pour thème la Première Guerre mondiale et ce n’est pas fini. Pourquoi pas utiliser cette opportunité pour mener une argumentation en classe qui mêle écrit et oral ?
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Beaucoup de romans ont déjà pour thème la Première Guerre mondiale et ce n’est pas fini. Pourquoi pas utiliser cette opportunité pour mener une argumentation en classe qui mêle écrit et oral ?
Charles Heimberg, professeur de didactique de l’histoire et de la citoyenneté à l’université de Genève, présente les débats soulevés par cette guerre « sans témoins directs ». Les débats que l’on pourra aborder dans les classes. Et les autres.
Antoine Prost n’est pas qu’un historien de l’éducation dont on connait les analyses pénétrantes sur notre système éducatif. Il fait aussi autorité en ce qui concerne la Première Guerre mondiale, depuis sa thèse sur les anciens combattants et la coordination d’un ensemble intitulé Penser la Grande Guerre (avec Jay Winter). On lui a confié d’importantes responsabilités dans le cadre du centenaire. Il nous livre ici ses réflexions sur ce que peut et doit être dans les écoles cette commémoration, en tant qu’historien, en tant que spécialiste de l’éducation qui s’intéresse d’abord à la pédagogie et à ce qu’apprennent les élèves.
Laurent Fillion et Jean-Michel Zakhartchouk On connait le gout des Français actuellement pour les commémorations, les célébrations et autres invitations au « devoir de mémoire ». Depuis plusieurs semaines, les publications se multiplient sur la Première Guerre mondiale, les collectivités territoriales se mobilisent, et l’Éducation nationale lance des projets, parfois internationaux. Les historiens s’expriment et poursuivent […]
Entonnée par des soldats mutins aux lendemains la terrible hécatombe de l’offensive de Nivelle, « La Chanson de Craonne » fait partie de notre patrimoine culturel désormais. Mais l’évoquer en classe reste toujours un peu subversif.
L’interpellation était venue d’un père d’élève, membre d’une secte janséniste se perpétuant dans le XXe arrondissement, à propos d’un cours de 3e sur la Première Guerre mondiale. Sur le carnet de correspondance, il demandait à l’enseignant à quoi ça servait de parler d’un massacre.
L’Allemagne ou son prédécesseur, l’Empire allemand, ont joué un rôle dominant dans le bellicisme et, avec les autres puissances européennes, n’ont pratiquement rien fait pour éviter une guerre. Ainsi, en République fédérale, ce passé donne lieu à des évènements évoquant la Première Guerre mondiale dans ses différentes facettes. Il est cependant difficile de parler, dans ce contexte historique, de « commémorations ».
Un témoignage qui confirme, ô combien, que la Grande Guerre était vraiment mondiale et que sa commémoration le sera également. Un vécu au cœur du projet « Shared Histories ».
La Nouvelle-Zélande se prépare à commémorer le centenaire de la Première Guerre mondiale. Cette commémoration aura ici une résonance particulière. En effet, la participation de la Nouvelle-Zélande à la Grande Guerre a été l’un des épisodes les plus marquants de l’histoire de ce pays et a contribué de manière décisive à façonner son identité en tant que nation. Plus de 100 000 Néozélandais, sur une population qui, à l’époque, ne dépassait guère un million d’habitants, ont servi sur les différents théâtres de la guerre. Un grand nombre de familles ont été affectées par cette épreuve et en conservent le souvenir de génération en génération.
Comment vivre un moment fondateur d’un cours sur 1914-1918 dans une classe de 1re ? Comment surprendre les élèves et les faire adhérer au projet d’en apprendre plus sur la Grande Guerre ? Comment faire comprendre un mécanisme d’engrenage des alliances, mais aussi entrer dans la complexité des intérêts contradictoires qui animent les sociétés occidentales en 1914 ? Un dispositif complexe, de la famille des jeux de simulation.
Quand la construction d’un jeu permet à des élèves de 3e de s’approprier davantage les connaissances sur la Grande Guerre et des aspects de la mémoire collective.
Les élèves ne sont pas des pages blanches. On le sait, on le répète, mais parfois on en doute face à leur mutisme. Il existe cependant plusieurs manières de recueillir leurs représentations, de réveiller leurs connaissances et de travailler avec.
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