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Atelier : Dispositifs relais

L’atelier a commencé par une présentation des deux dispositifs relais, les classes relais et les ateliers relais. La principale différence résidant dans le fait que les classes relais sont intégrées à un établissement et sous la responsabilité d’un enseignant, alors que les ateliers relais se déroulent hors établissement scolaire et sont le plus souvent organisés par des associations complémentaires de l’école.
Ces dispositifs s’adressent principalement à des élèves en cours de décrochage et sont limités dans leur durée.
Dans les deux cas le recrutement des élèves devrait se faire sur la base du volontariat et être accompagné par une équipe comprenant plusieurs intervenants : enseignants, psychologue, CPE, représentants des associations complémentaires de l’école ( ici Ligue de l’enseignement et FRANCA) , intervenants associatifs et personnes originaires de la sphère artistique. ( Plasticiens, musiciens, écrivains…..)
L’ensemble des conditions idéales n’est que rarement réuni, surtout dans le cas des classes relais.
Il semble cependant que les ateliers relais donnent généralement de bons résultats en permettant des pratiques pédagogiques différentes et une ouverture sur l’extérieur de l’école.
Ils visent à une resocialisation, à une restauration de l’image de soi, avec pour objectif final une re-scolarisation. La réussite des projets est le plus souvent liée à un vrai travail d’équipe reposant sur une ambition pédagogique de qualité.

Ces dispositifs peuvent aussi avoir des effets pervers. Il ne faudrait pas qu’ils deviennent des outils de colmatage ( dispensant le système de prendre en compte ces élèves à l’intérieur des classes) et un moyen de sortir du circuit normal les élèves perturbateurs, ni qu’ils se pérennisent en devenant des lieux de « déportation ».

Il faut donc être très vigilant, ces dispositifs sont un apport positif à condition qu’ils aient des moyens et qu’ils respectent scrupuleusement la charte qui a accompagné leur naissance.