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Mais qui sont les assassins du journalisme ?

Carole Barjon vient de publier un livre, Mais qui sont les assassins de l’école ?, qui est en fait un véritable pamphlet contre des personnes nommément citées et sous ce titre clairement exposées à la vindicte populaire. Lire ce livre jusqu’au bout est une épreuve, ne le cachons pas, et on aurait pu s’en dispenser sans l’écho médiatique qu’il reçoit et qui nous conduit à publier ce compte rendu critique.

L’élitisme n’a jamais été abandonné

L’année électorale qui vient sera chargée en caricatures, fausses bonnes idées et poncifs rétrogrades sur l’école, son fonctionnement, les méthodes pédagogiques… Nous avons souhaité au CRAP-Cahiers pédagogiques nous essayer à déconstruire ces caricatures et ces promesses hasardeuses. Cette rubrique se veut un remède aux simplismes rances et aux mythes miteux. Nous n’y traiterons que des questions proprement pédagogiques, pas des menaces de suppressions de postes dans l’Éducation nationale ou des attaques éventuelles contre les différents métiers de l’éducation, quoi que nous en pensions par ailleurs… Pour la deuxième prescription du traitement, François Dubet aborde l’élitisme et l’égalitarisme.

«Nous restons dans un débat idéologique autour de l’école, et donc le plus souvent hystérique»

Le CNESCO (Conseil national d’évaluation du système scolaire) a rendu public mardi 27 septembre dernier un rapport intitulé « Inégalités sociales et migratoires : comment l’école les amplifie ? ». Pointant la persistance des inégalités sociales, et le rôle de l’école dans leur aggravation, le rapport a été résumé par beaucoup à l’inefficacité des politiques d’éducation prioritaire. Un raccourci qui pourrait bien être ravageur dans le contexte de la campagne présidentielle déjà entamée. Nous avons donc voulu faire un point plus complet sur les constats et les préconisations dudit rapport avec la présidente du CNESCO, Nathalie Mons.