L’éducation en partage

L'éducation populaire est un vaste mouvement. Ce sont aussi deux mots qui sonnent ensemble comme une généreuse ouverture vers des apprentissages multiples hors et dans l'école. Anne Sabatini, responsable nationale école des CEMEA, nous raconte ce qu'apportent les initiatives éducatives dans toute la large générosité du terme.

Comprendre les énoncés et consignes – Un point fort du socle commun

Tant d’élèves échouent dans leur travail scolaire parce qu’ils n’ont pas compris ou mal compris la consigne ! Il est donc impératif pour les enseignants de les aider dans cette compréhension, moins en supprimant les difficultés qu’en…
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Le livre du mois du n°530 – Des établissements scolaires autonomes ?

Depuis la fin du XXe siècle en France, en Belgique, en Suisse et au Québec, les politiques et les pédagogues ont placé bien des espoirs dans l’autonomie. Mais de laquelle parle-t-on ? Celle des élèves, celle des enseignants ou celle…
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Terrifiant

Après Paris, Saint-Denis, Bruxelles, maintenant Nice, encore une fois, l'horreur et la sidération, l’impossibilité de penser. Et à mesure que la journée passe, se dégage l'impression que, justement, il faudrait surtout ne pas oublier de réfléchir. Sinon, qu'allons-nous expliquer aux enfants?

Le visa des mots

Comme de discrètes abeilles, des associations essaiment des savoirs essentiels, de la confiance, des clés pour comprendre, trouver les mots, entrer dans un nouveau monde. Depuis cinq ans, Marie-Claude Cortial anime des ateliers d'alphabétisation et de français dans un centre social de Verneuil-sur-Avre, dans l'Eure. Rencontre avec une bénévole qui ne se lasse pas des interrogations nées des altérités de la migration.

La classe inversée n’existe pas

Qu'est-ce donc que cette «classe inversée» dont on parle tant ? Une mode, un dogme, une méthode pédagogique, une réflexion en cours ? Peut-être un peu de tout ça, selon le regard que l'on y porte, mais c'est surtout, de l'avis de nombreux intervenants du CLIC2016, une porte qui s'ouvre pour changer l'école.

Échos du congrès de la classe inversée

Ils étaient présents au Congrès de la classe inversée, ou CLIC, organisé par Inversons la classe! les 1er et 2 juillet derniers et nous font part de ce qu'ils en ont retiré. Entre réflexions pédagogiques, outils et idées concrètes, et simple contagion de l'enthousiasme.

Les vertus du collectif et du travail d’équipe

En novembre 1980, celui qui était alors un candidat potentiel à l’élection présidentielle répondait à une sollicitation de notre revue à l’occasion d’un dossier singulièrement nommé «L’école en danger de morale» (n°193, avril 81). Il y vantait le collectif comme «réponse à la crise morale» (déjà !). En chapeau de la lettre de Rocard, Yves Klein, coordonnateur du dossier, écrit : «Sans trop d'illusion et à tout hasard, j'avais envoyé à quelques divas de la politique (Debré, Chirac, Rocard, Mitterrand, Marchais) une lettre les interrogeant sur le sujet qui nous occupe. Seul Michel Rocard m'a répondu.» Plus tard, il sera celui qui impulsera la transformation de l’enseignement agricole comme ministre de tutelle et qui soutiendra la loi d’orientation de son ministre Jospin, avec un certain Antoine Prost comme conseiller à Matignon. Nous republions cet article au lendemain du décès de l'ancien Premier ministre.