Hommes et Libertés

La revue de la Ligue des Droits de l‘homme envisage le problème sous l'angle de la laïcité à l‘épreuve de la diversité. Car entre deux courants permanents, l'un « athée et turbulent » qui cherche à éradiquer « l'erreur », l'autre…

En faisant le tour des thèmes abordés…

Sans exclure les pratiques actuelles liées à la santé qui ont cours dans les établissements scolaires, nous avons choisi de centrer ce dossier sur la médecine (médecins et infirmières) et l'école (élèves et enseignants) et d'envisager…

Remplaçante

Sur la photo, inimaginable, je suis votre maîtresse. C'est insensé. Ça n'a pas de sens d'arriver dans cette classe au beau milieu de la matinée sans rien savoir de vous, n'avoir jamais conduit une classe de grande section et être votre…

Éduquer, enseigner : quel métier pour quelle société ?

Les Rencontres du CRAP constituent toujours un moment fort dans la vie du Crap-Cahiers pédagogiques. C'est l'occasion, juste avant la rentrée, de se recentrer sur les questions essentielles qui concernent l'école. C'est aussi, (surtout ?) l'occasion de partager, sous les derniers rayons d'un chaud et méridional soleil estival, des moments de convivialité réconfortants.
On a besoin de l'énergie que l'on puise dans ces moments-là.

L’innovation à l’école : pour changer quoi ?

La question de l'innovation à l'école accompagne de façon récurrente le vaste chantier de la démocratisation du système éducatif ouvert au début des années soixante. Qu'elle provienne d'initiatives de la base, de mouvements pédagogiques, ou qu'elle constitue un segment d'une politique de réforme, l'innovation fait figure de tête chercheuse, expérimentale, d'une démocratie scolaire toujours aussi incertaine.

Nouveaux programmes de philosophie : du vin nouveau dans de vieilles outres ?

Les programmes de philosophie dataient globalement de 1973, référés dans leur esprit aux incontournables Instructions d'A. de Monzie de 1925. Ils confortaient les trois piliers de l'enseignement philosophique français, intacts aujourd'hui…

Quand les médecins se font pédagogues

Médecine et éducation entretiennent depuis des siècles des rapports étroits. D'une part, des médecins comme Claparède, Muchielli, pour ne citer qu'eux, ont apporté au développement de la Pédagogie et des Sciences de l'Éducation et d'autre part, l'éducation médicale a toujours constitué une préoccupation importante des médecins.
L'éducation médicale concerne la formation initiale et continue des médecins, tandis que l'éducation à la santé - et aujourd'hui l'éducation thérapeutique - s'adresse à la population et aux patients. Depuis Hippocrate et l'École de Cos, les médecins considèrent en effet que l'efficacité de la médecine est directement liée à la compétence des praticiens, c'est-à-dire à la qualité de la formation qu'ils reçoivent. Ceci explique pourquoi la formation des étudiants constitue un devoir inscrit dans le serment que prononcent les médecins : " Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres je rendrais à leurs enfants l'instruction que j'ai reçue de leur père " (Masquelet, 1997). On peut également observer que la plupart des grandes querelles médicales depuis la Renaissance ont eu également pour objet l'enseignement de la médecine : que faut-il enseigner et comment ? (Sournia, 1992). Ce sont ces deux aspects : formation des médecins et éducation thérapeutique des patients - une pratique nouvelle - que nous abordons ici en tentant de montrer comment les médecins ont été conduits à se faire pédagogues.