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Odile Chenevez témoigne des possibilités d’action éducative par le biais de la presse à l’école.
le 5 juin 2003À Rennes, au lycée Jean Macé où enseigne Marie-Christine Chycki, les lycéens ont proposé d’organiser un débat dans l’ensemble du lycée. L’initiative est partie du CVL (Conseil de la vie lycéenne), organisme de concertation paritaire mis en place depuis quelques années dans les lycées.
le 5 juin 2003L’Irak a pendant ces deux derniers mois occupé les écrans, les rues, les consciences.
Il y a eu l’angoisse liée à la chronique d’une guerre annoncée, à ces morts programmées qu’on nous disait inéluctables et nécessaires... Nécessaires !
Il y a eu la réalité de cette guerre qui a, en définitive, pris de court tous ceux qui, jusqu’au bout, ont fait semblant de croire à une autre raison que la raison du plus fort.
Dans nos classes, nos établissements, nous avons été confrontés aux questions de nos élèves, souvent démunis devant les images et les discours d’adultes aux prises avec leurs contradictions.
Quelles réponses apporter ? Quels débats ? Dans quels cadres ?
Patrice Bride rend compte de ce qu’il a pu mettre en place dans le cadre de son enseignement.
le 5 juin 2003Luc Ferry nous propose un grand débat sur l’école. Nous aurions mauvaise grâce à le refuser dès lors que, parmi dix réformes prioritaires, sont annoncés les grands chantiers que sont la lutte contre l’illettrisme, contre la violence, et pour une meilleure formation des maîtres.
Malheureusement, il suffit de parcourir le préambule de la Lettre qu’il envoie aux enseignants pour commencer à avoir des inquiétudes. Si l’école est en crise, laisse en effet entendre Luc Ferry, c’est parce que l’esprit de Mai 68 a trouvé son couronnement dans la loi d’orientation de 1989 [1]. Ainsi, en plaçant l’élève au centre du système, on aurait entraîné l’école dans l’abandon de l’effort, dans la spontanéité d’une expression libérée de toute norme, dans un jeunisme délétère. Et Xavier Darcos de surenchérir sans nuances : « Une certaine démagogie a voulu faire de l’école un lieu de vie, un espace ludique qui bannirait tout effort de l’élève en même temps que disparaîtraient toutes les formes d’acquisition d’un savoir solide, grammaire, dictées, calcul mental. » Voilà qui est expédié ! Nous avons le diagnostic et le remède... Et voilà pourquoi votre enfant ne sait pas lire et pourquoi, de surcroît, il insulte ses maîtres. Revenons aux bons exercices d’autrefois et l’école sera bien gardée...
Passe que des pamphlétaires s’amusent à jongler avec ces slogans simplificateurs. Mais de telles affirmations sous la plume des ministres consterneront plus d’un enseignant. Car, à vrai dire, que signifie « mettre l’élève au centre » sinon que c’est l’élève qui doit apprendre, même si c’est le maître qui enseigne ? S’il est capital de donner aux élèves la possibilité de faire état de leurs connaissances et de leurs représentations, c’est pour leur permettre de les faire évoluer et d’en acquérir de nouvelles. Qui a sérieusement prétendu que le savoir de l’élève devait se substituer à celui du professeur ?
Les « idées simples » qui accréditent l’idée selon laquelle « l’école nouvelle » opposerait l’esprit critique à l’autorité ne peuvent mener qu’à l’impasse. Ce simplisme conforte en effet ceux qui, croyant devoir choisir entre les deux, attribuent aux uns le savoir, aux autres l’ignorance, et qui entérinent ainsi les situations d’échec scolaire.
Enfin, les accusations de capitulation devant l’effort et devant les impératifs de l’apprentissage ne peuvent qu’être ressenties comme injurieuses par tous les enseignants pour qui la prise en compte de tous les élèves tels qu’ils sont est une nécessité si l’on veut que ces derniers apprennent vraiment.
La loi d’orientation en question
Le quotidien des collèges et des lycées est un démenti à ces étranges affirmations selon lesquelles la pédagogie « nouvelle » aurait trahi les valeurs républicaines et ne penserait qu’à détruire l’enseignement en ruinant « les lettres » et « les mathématiques ». Les établissements expérimentaux, que certains considèrent comme les pires exemples du laxisme post-soixante-huitard, sont souvent au contraire des lieux de forte exigence intellectuelle malgré le fait qu’ils accueillent des jeunes en rupture scolaire. Dans nombre d’établissements sensibles, des équipes réussissent à mettre en place des dynamiques d’apprentissage souvent exemplaires. On aurait aimé que le ministre le rappelle ! Comme on aurait aimé qu’il évoque en termes plus positifs toute la richesse du travail effectué à travers des dispositifs nouveaux comme les « travaux personnels encadrés » en lycée ou les « itinéraires de découverte » en collège. Mais le ministre laisse penser qu’au lieu d’innover il suffirait de décréter les vertus de l’autorité et du travail afin de résoudre une crise qu’il croit pouvoir régler en lui trouvant un bouc émissaire !
Enfin, la partie la plus importante de la loi d’orientation de 1989 concernait la définition des missions de l’école ; elle invitait chaque enseignant à s’insérer dans un établissement et dans une équipe de telle sorte que le travail dans sa « matière » prenne sens par rapport à la complexité du savoir aussi bien que par rapport à la prise en compte de l’élève dans la réalité de ses appartenances, des voies de son accession à l’autonomie et de son devenir. Il est clair que le recentrage « sur le savoir » tend à ramener les enseignants à l’intérieur des limites étroites des contenus disciplinaires, ravalant le travail d’équipe, les tentatives de décloisonnement et la pédagogie au rang d’épiphénomènes aussi peu importants que les élèves eux-mêmes.
Le doute au centre du système
Messieurs Ferry et Darcos craignent que l’école doute de ses capacités à relever le défi de l’école en ce début du xxie siècle. En réalité ce sont leurs propres doutes qu’ils mettent au centre du système, et la contre-réforme qu’ils imaginent est un considérable retour en arrière. Les ministres semblent se faire les porte-parole d’un clan crispé sur la représentation passéiste du maître légitimé par son seul savoir. Mais les élèves se chargeront de rappeler, comme l’avait fait Antoine Prost dans son Éloge des pédagogues [2]), ce que comporte de naïf et d’irréaliste l’expression usuelle « transmettre un savoir » si l’on ne prend pas en compte les conditions de cette transmission. Quand on se contente de faire savoir ce que l’on sait, l’élève apprend seulement qu’il est ignorant. Il y a d’autres perspectives plus motivantes et des méthodes plus efficaces. C’est justement parce que, malgré la loi de 1989, ces perspectives n’ont pas encore été adoptées pleinement que l’école n’a pas réussi aussi bien qu’elle aurait dû.
En tentant d’évacuer la loi d’orientation de 1989, Messieurs Ferry et Darcos coupent court au débat. Est-ce vraiment ce qu’ils souhaitent ?
Le bureau du CRAP, le 12 mai 2003.
le 5 juin 2003 Marc-Henry Broch : Dans l’histoire et aujourd’hui
Clara Mourey : Un silence éloquent
Anne-Marie Gioux : La Vie [scolaire],mode d’emploi...
Collectif CPE de Brie Sénart : CPE, que du bonheur !
Olivier Genoux : Les atouts de l’internat
Anouk Pantanella : Les dérives de la décentralisation
Alain Abadie : CPE : Conseiller en Parole et en Écoute
Gardy Bertili : La violence est-elle nécessaire ?
Nathalie Mikaïloff : Entre shérif et psy
Daniel Picarda : S’entretenir avec les élèves...
Patrice Teissier : Très flamenco !
Marie-Clotilde Pirot : « Toi, tu vas aller chez le CPE ! »
Christine Gibon-Alphand : Au cœur du projet d’établissement
Ahmed Bouhaba : Le CPE et la pédagogie
Laure Laborde : Articuler éducation et pédagogie
Alain Suran : Le choix du terrain
Alain Enjolras : Une radio dans la vie scolaire
Olivier Boyer : Ouvrir une Fenêtre au quotidien
Géraldine Marty : Je suis CPE au collège expérimental Clisthène...
Loïc Clavier : La formation des CPE en IUFM
Robert Ballion : La vie scolaire en question
Claude Echerbault : Un espace de socialisation : l’internat [ Lire cet article ]
Jacques George : Surveiller et punir [ Lire cet article ]
Entretien avec Jean-Philippe Ritzler : Le bizness [ Lire cet article ]
Stéphane Auger : L’autorité et les surveillants [ Lire cet article ]
Jacques George : De l’internat à la Vie scolaire [ Lire cet article ]
Frédérique Idrissi : À la croisée des chemins entre l’éducatif et la pédagogie : Une expérience d’étude tutorée [ Lire cet article ]
Jean-Michel Zakhartchouk : Analyse de pratiques et démocratie
Guy Lavrilleux et Gérard Auguet : Démocratique ou démocratisante ?
Florence Casticaut et Christian Frin : Démocratisation des savoirs ?
Richard Étienne et Noëlle Villatte : Une politique démocratique dans un établissement scolaire
Hector : Tu sais, quand on a découvert qu’un ami est menteur ?
De lui tout sonne faux, alors, même ses vérités... [...]
La lance qui a glissé contre mon bouclier a soudain sonné faux,
Et le choc du tué contre la terre, et, quelques heures plus tard, l’écroulement des palais.
Et la guerre d’ailleurs a vu que j’avais compris.
Et elle ne se gênait plus... Les cris des mourants sonnaient faux.
J’en suis là.
Jean Giraudoux, La guerre de Troie n’aura pas lieu.
Encore une guerre de finie. J’avoue que j’ai eu bien du mal, pendant cette période, à m’adresser sereinement aux élèves dans le cadre atemporel des règles de la rhétorique, de la dualité baudelairienne ou des mythes antiques revisités par nos dramaturges contemporains.
Dans ma classe de première, il y avait quelque chose qui ne fonctionnait plus, comme si, confrontés à la réalité d’un monde jeté dans l’aventure des luttes à mort, les usages de l’école apparaissaient comme les conventions d’un univers parallèle à la fois proche et étranger. L’étude de la réactualisation par Giraudoux de la révolte contre l’absurde cruauté des batailles s’est superposée, de façon exacte et distanciée, à la situation réelle qui apparaissait tout aussi inconcevable que l’histoire racontée par le mythe. Cela en devenait incongru et presque indécent. Oui, la guerre aurait bien lieu. Personne n’en doutait. La vraie, pas celle de Troie qui, finalement, a conservé son statut d’allégorie lointaine. Certes, le « discours aux morts » a fait son petit effet : l’Hector de Giraudoux y déclare que la guerre lui semble « la recette la plus sordide et la plus hypocrite pour égaliser les humains ». Mais l’enjeu du conflit qui se discutait à l’ONU avait envahi les écrans, les journaux, les consciences et paralysait la réflexion comme le fait la tyrannie de la fatalité quand le dénouement est aussi universellement annoncé.
Car, au-delà de la trouvaille médiatique qui a consisté à enrôler les journalistes pour qu’ils assistent aux combats avec le point de vue du tireur - alors que d’autres, en face, s’efforçaient de saisir les impacts -, la vraie nouveauté a été, cette fois, de traiter comme un grand show le débat sur les raisons de la guerre. Jusqu’au sein des Nations unies, lieu où la parole de tous les États peut s’exprimer et peser chacune le poids d’un vote, les discours opposés se sont mis en scène à l’intérieur d’un rituel planétaire dont tout le monde reconnaissait les gestes en espérant vaguement une issue imprévue.
Vu de ma classe de première, le paradoxe était saisissant : les personnages de théâtre, étudiés dans le cadre de la parenthèse scolaire, faisaient écho aux déclamations des acteurs politiques qui se campaient dans des postures définitives. Les arguments des uns surenchérissant sur les raisonnements des autres, tout, peu à peu, s’est mis à sonner faux. Les valeurs premières et les intérêts supérieurs tour à tour invoqués se sont entraînés dans une spirale de certitudes inébranlables jusqu’au trop-plein et à l’écœurement.
Tandis que, dans les livres, nous tentions de rejoindre les héros de nos mythes fondateurs, les acteurs du monde réel nous offraient de vains débats, nous gavaient de fausses raisons, invoquaient de nobles valeurs, cachaient chacun de vrais intérêts géopolitiques et économiques, et se revendiquaient qui du droit, qui du bien, pour jouer leur rôle sur la scène d’un affrontement programmé. La fiction en devenant plus humaine, la cruauté qu’Antonin Artaud voulait faire apparaître dans la symbolisation théâtrale s’est transportée, après les préliminaires d’usage, dans la représentation du champ de bataille, jusqu’à la caricature.
Malgré cela, il faut revenir aux textes et inviter les élèves à construire des discours cohérents, argumentés, nuancés et sincères. Il me semble que c’est devenu plus difficile et que ça ne va pas tellement s’arranger...
Pierre Madiot, Professeur en lycée.
le 5 juin 2003Un dossier sur la vie scolaire, voilà une idée qui pouvait a priori paraître saugrenue, peut-être aussi légèrement en décalage avec ce que les Cahiers apportent en matière de réflexion sur la pédagogie en général, sur la didactique des disciplines en particulier ou sur les innovations dans l’enseignement. Pourtant la vie scolaire existe bel et bien, mais comment la définir ? Est-ce uniquement un lieu, un espace repérable par les élèves : le bureau où l’on va justifier une absence, où l’on rencontre les surveillants, où l’on va chercher des craies, le cahier de textes ou d’appel de la classe ? Non, c’est aussi un lieu où l’on est convoqué pour s’expliquer en cas de conflits avec un adulte ou avec un autre élève. Ici apparaît donc le conseiller principal d’éducation, omniprésent dans ce dossier et pour cause : il est le chef de service de la vie scolaire. Ainsi dans son bureau se rencontrent les familles et les enseignants, les élèves entre eux pour renouer des liens et dénouer des tensions, pour un rappel à la règle ou pour exprimer un malaise, une difficulté passagère dans leurs études... La vie scolaire est donc une zone de passage quotidien pour les usagers de cette communauté, mais elle est aussi définie comme un temps : le temps en dehors de la classe où des adultes prennent en charge les élèves pour la demi-pension, les heures de permanence, l’internat ou les activités à l’intérieur de l’établissement : clubs, foyer socio-éducatif, maison des lycéens...
Les témoignages recueillis pour ce dossier mettent l’accent sur ce qu’est cette vie scolaire, sur ce qu’elle transmet aux élèves en termes de savoir-être et de savoir-faire. Ils éclairent sur les apports de ces moments en dehors de la classe, sur l’encadrement par les CPE, leur rôle éducatif, et sur celui des surveillants. Les missions des CPE paraissent souvent floues, leur identité professionnelle difficile à clarifier. On a voulu montrer la multiplicité de leurs fonctions, mais aussi leur rôle pédagogique au sein des équipes.
Certains articles nous racontent la réalité de terrain des CPE. Il est indéniable qu’ils ont appris à parler avec les élèves, donc à les écouter pour mettre en place des médiations entre des acteurs au bord de la crise de nerfs et de la violence comme l’établissent Alain Abadie et Alain Suran. Confinés dans un boulot de shérif, les voilà qui réussissent, tant bien que mal, à renouer les fils du dialogue, même si c’est au détriment des rondes dans les couloirs. Mais, parfois, la machine s’emballe et un professionnel comme Patrice Teissier risque sa vie en voulant faire respecter la loi du collège par une communauté qui ne lui reconnaît aucune légitimité. De tels cas posent la question de l’autorité qui est plus attribuée que reconnue à la vie scolaire en général. Fondée sur la sanction, elle s’apparente à un sale boulot, à une besogne de basse police.
Cependant, des auteurs nous entraînent dans les murs d’un lycée ou d’un collège où est reconnu le rôle pédagogique du CPE qui lui assigne des tâches précises, notamment le suivi de l’assiduité et de la ponctualité. Bien que l’exploitation de ces données relève d’une responsabilité collective, ces tâches justifient cependant la présence active du CPE dans les conseils de classe et dans l’accompagnement scolaire des élèves.
Une des difficultés majeures pour le CPE est de se débarrasser de l’héritage trop prégnant encore des surveillants généraux dont la mission consistait pour l’essentiel à maintenir l’ordre et la discipline par les sanctions, à serrer la vis scolaire. Il est vrai qu’il y a loin des idées généreuses qui organisent une progression vers l’autonomie des élèves, vue par Anne-Marie Gioux, à l’ironie amère du collectif de CPE qui interpelle les profs, les chefs d’établissement, les parents et qui insiste sur les malentendus et les incertitudes de cette fonction. Car l’identité professionnelle du CPE est à géométrie variable et dépend pour l’essentiel de la personnalité même de celui ou celle qui exerce cette fonction, de son point d’ancrage préféré. Il est ainsi des CPE qui privilégient leur implication pédagogique auprès des enseignants et le suivi social des élèves, d’autres qui s’attachent davantage à développer les animations socio-éducatives, et d’autres encore qui se perçoivent plus comme membres à part entière de l’équipe de direction.
Pourtant la vie scolaire est là pour permettre à une communauté d’élèves de réussir à vivre et à étudier ensemble. Ainsi être CPE à Clisthène pour Géraldine Marty semble l’aboutissement d’une réflexion différente sur le métier et sur une redéfinition de ce que devrait être une vraie vie scolaire et de son utilité dans des projets pédagogiques innovants. Pour Alain Enjolras, son métier de CPE est de faciliter et d’accompagner les élèves dans un projet difficile mais abouti de radio lycéenne et il en mesure les retombées pédagogiques au niveau des apprentissages. De même Olivier Boyer nous entraîne sur les traces d’une expérience passionnante d’un quotidien lycéen, La Fenêtre, vecteur d’animation de la vie éducative et pédagogique de tout un établissement.
Mais la mariée n’est-elle pas un peu trop belle dans ce dossier ?
À peine arrivée à maturité, voici que la vie scolaire est aujourd’hui mise à mal. Nos nouveaux ministres, d’un trait de plume, effacent les derniers restes du pionicat et d’un même mouvement mettent fin aux aides-éducateurs pour faire la place aux assistants d’éducation ! Outre que le compte n’est pas bon puisque Bercy récupère des moyens dans une opération de passe-passe qui s’apparente plus à du bonneteau qu’à une volonté de tenir compte des nouveaux publics de l’école, on peut se demander si la main qui la caresse ne s’apprête pas à briser la nuque de l’établissement public local d’enseignement à travers sa vie scolaire que l’on démantèle.
En Europe, la vie scolaire est une exception française tout à fait enviable et enviée. Elle représente un atout pédagogique pour la réussite des élèves. Mais son indéniable utilité ne la rend pas moins fragile, et elle peut être facilement remise en cause et abîmée par tout gouvernement qui privilégie le quantitatif au détriment de la qualité du service public...
Anouk Pantanella, CPE au lycée Raynouard de Brignoles (Var).
Richard Étienne, Sciences de l’éducation, université Paul Valéry, Montpellier.
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