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Que mettrez-vous dans la loi d’orientation sur l’école promise pour la fin de l’année ?
La rentrée scolaire s’est déroulée dans de très bonnes conditions. Je suis très reconnaissant à la communauté éducative pour sa mobilisation. L’éducation est l’un des grands enjeux de l’avenir de notre pays. Après la phase d’écoute menée par la commission Thélot, nous allons identifier tout ce qui est nécessaire pour améliorer la situation, répondre aux attentes des enseignants, des parents et des élèves. Notre objectif prioritaire est de lutter contre l’échec scolaire parce que l’échec d’un élève, c’est l’échec de l’ensemble du système éducatif : chaque jeune doit se voir offrir un parcours de réussite. Nous avons besoin d’une école moderne : aujourd’hui, lire, écrire, compter sont des savoirs fondamentaux, mais ils ne suffisent plus. Il faut dorénavant que dès le primaire les élèves se familiarisent avec les langues vivantes et avec l’informatique.
C’est Jean-Pierre Raffarin qui répond ainsi à cette question dans une interview parue dans le Figaro.
On peut lire aussi une interview de François Fillon dans le Parisien et des échos dans le Monde de cette même interview
Bonne Lecture...
le 20 septembre 2004« La face cachée de Claude Thélot » c’est le titre du Figaro Magazine qui dresse un portrait noir du président de la commission éponyme. Seul problème, les critiques s’appuient essentiellement sur les propos de trois personnes dont Elisabeth Atschul et ... Alain Finkielkraut. Il est des critiques qui honorent ceux qui en sont l’objet...
Bonne lecture !
L’article suivant, envoyé par un lecteur des Cahiers, est un point de vue qui n’évite pas l’excès. Nous le présentons comme tel, et non comme le dernier mot sur ce film !
Quelques hypothèses, dans le cadre d’une approche socio-historique (rédigée sans recul historique et sans filet, dans les conditions du direct), pour tenter d’éclairer l’engouement du public pour ce film musical, masculin et « Blanc »...
le 18 septembre 2004Petite actualité éducative aujourd’hui. Libération tente de faire le point, deux semaines après la rentrée sur l’application de la loi sur la laïcité. Jacqueline de Romilly défend toujours le latin et le grec et c’est - bien sûr - dans le Figaro.
Bonne Lecture...
Les pilules sont en vedette aujourd’hui, celle du lendemain dans 20 minutes, celle des antidépresseurs dans le Figaro et enfin celle du Lundi de Pentecôte que Fillon doit avaler...
Bonne Lecture...
Il y avait le vent d’Ouest, les sublimes paysages d’abers bretons, les rochers, tout le charme du Finistère Nord, occasion de promenades-découvertes et invitation à belles photos à exposer. Comme chaque été, les Rencontres du CRAP-Cahiers pédagogiques ont permis, outre cette exploration d’un beau lieu de France, de réfléchir ensemble, entre enseignants et acteurs de l’éducation, pour se redonner du tonus avant la rentrée, pour affronter les difficultés à venir avec des outils et des arguments.
Cette année, il s’agissait surtout de voir comment on pouvait faire concorder nos valeurs et nos pratiques. Autrement dit, comment ne pas en rester aux beaux discours sur la réussite de tous, sur l’école de la République et sur la démocratie, comment ancrer tout cela dans les pratiques pédagogiques. Par exemple en permettant un vrai accès à la parole aux élèves futurs citoyens, en « faisant écrire tout le monde », en travaillant sur la question de la motivation non pas comme une technique, mais comme quelque chose qui a à voir avec le sens de l’école. De même convient-il de réfléchir à la mise en place de nouveaux dispositifs pédagogiques autrement qu’en termes de gadgets...
Pendant ces Rencontres, des débats ont été organisés entre participants, en particulier sur la laïcité à l’école, mais aussi avec des intervenants extérieurs. Nous avons eu le plaisir d’accueillir le sociologue Jean-Manuel de Queiroz, de l’université Rennes 2 qui nous a parlé des moyens de surmonter le choc des cultures (celle de l’école, celles des familles populaires), et Hervé Hamon, auteur d’une forte enquête sur le monde enseignant (du secondaire) aujourd’hui, vingt après son livre Tant qu’il y aura des profs. Nous reviendrons très prochainement sur cet important livre que constitue Tant qu’il y aura des élèves, où l’auteur d’ailleurs donne un sympathique coup de chapeau aux pédagogues et à notre revue.
Rendez-vous est pris pour 2005, avec beaucoup d’idées d’ateliers et de thèmes futurs. Et en attendant, la réflexion (pour l’action) se prolongera lors du colloque d’automne sur l’autorité, dans la région parisienne.
Jean-Michel Zakhartchouk
Un projet ministériel de mise en réseau des écoles met en péril la survie des écoles de villages, celles à classe unique et à deux classes étant même menacées de disparition.
le 17 septembre 2004
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