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La Joie par les livres et Livres au trésor organisent une journée d’étude sur le théâtre jeune public et les bibliothèques.
le 29 septembre 2004Le Collectif européen des équipes de Pédagogie Institutionnelle est présent en région parisienne, il organise des samedis d’échanges et de réflexion.
le 29 septembre 2004Le privé sature ! On retrouve ce titre à la Une du Parisien et de Libération. Les lycées sous contrats sont aussi concernés par les coupes budgétaires et les suppressions de postes. Tous ensemble ! Tous ensemble ???
C’est aussi la rentrée universitaire. François Fillon s’exprime dans Le Monde sur l’orientation des étudiants et propose aussi l’accès à un ordinateur portable pour un euro par jour. (Fillon mieux que Darty ?) Il revient aussi sur les dérives de la loi sur la laicité en rappelant qu’il ne s’agit pas d’interdire le voile dans tous les lieux mais de préserver l’espace scolaire.
Bonne Lecture...
« Il nous parlait de l’Ecole en tant qu’institution en nous faisant bien comprendre que nous en étions des acteurs et en nous montrant la marge de manœuvre que nous avions », nous écrit Odile Sotinel, l’ancienne secrétaire générale du CRAP, qui fut son étudiante.
Il sera temps plus tard de revenir sur les apports de Jacky Beillerot aux sciences de l’éducation. Au lendemain de sa disparition brutale, nous ne pouvons que dire notre grande tristesse, et rappeler quelques traits de son action.
Il avait milité au bureau de l’UNEF au lendemain de la Guerre d’Algérie, soucieux d’orienter l’engagement des étudiants vers la cause de la démocratisation de l’enseignement, puis au SGEN-CFDT. Il avait commencé comme professeur d’histoire au lycée d’Angoulême puis à l’IUT de Poitiers, au CAFOC de Versailles, avant de s’orienter vers les sciences de l’éducation et de devenir l’assistant de Gilles Ferry à la jeune Université de Nanterre, où s’est déroulée toute sa carrière universitaire. Il a été l’un des premiers à affirmer qu’une des questions essentielles, aujourd’hui, était la formation des adultes, et cette préoccupation se retrouve dans quelques-unes de ses réalisations et publications les plus marquantes.
D’abord les Biennales de l’éducation et de la formation, qu’il organisait avec maîtrise depuis 1990, par le biais de l’APRIEF, association pour la promotion des recherches et des innovations en éducation et en formation, qu’il avait fondée à cet effet et dont le nom même indique bien que, pour J. Beillerot, la recherche est indissociable de l’action et des innovations sur le terrain. Plus récemment, le Manifeste pour un débat public sur l’école, publié en 2002 par un petit groupe constitué notamment à son appel ; ce groupe produit depuis des fiches qui prolongent le Manifeste.
Dans ces deux entreprises comme dans bien d‘autres au cours de sa vie, Jacky Beillerot montrait que pour lui il fallait associer à l’action, dans l’action, non seulement les diverses personnalités, mais aussi les divers groupes, associations et mouvements, de France et de l’étranger ; ainsi, il réservait dans les Biennales une place au Climope, le comité de liaison des mouvements pédagogiques. Et les Biennales débordent le champ de l’enseignement, de même que J. Beillerot travaillait aussi à la formation des travailleurs sociaux. Tous ceux qui l’ont approché ont été sensibles à son accueil, à sa culture, à son sens de l’humour. Il était « rayonnant », vient de nous dire Gilles Ferry.
Il a toujours apporté avec enthousiasme son concours aux Cahiers pédagogiques et l’un de ses derniers textes aura été sans doute la conclusion du dossier L’autorité dans le numéro de septembre. Relisons la fin de ce texte, non sans émotion : « Changer de monde est assurément angoissant, mais rarement désespéré. Nos ancêtres ont inventé l’au-delà ; nous savons sans doute davantage, aujourd’hui, que Victor Hugo était un visionnaire quand il écrivait : C’est ici qu’était le paradis. Là-haut, ce n’est que le ciel ».
Le colloque que nous organisons fin octobre sur ce thème de l’autorité qu’il avait plusieurs fois abordé sera une manière de continuer ce combat pour une pensée complexe, une pensée libre...
Jacques George
le 28 septembre 200420 minutes se penche sur l’école en prison et nous montre à quel point ce dispositif est précaire et en même temps très utile.
Dans les pages « Rebonds » de Libération, on peut lire un avis nuancé sur l’illettrisme qui nous rappelle à juste titre que si cela constitue aujourd’hui un problème social c’est aussi parce que les exigences en matière de lecture ont augmenté.
Bonne Lecture...
Le Figaro Magazine en remet une couche cette semaine sur la Commission Thélot en lui reprochant de ne pas avoir soulevé les questions de fond. Lisez en particulier l’ntervention d’Élisabeth Atschull sur l’égalitarisme. Edifiant !
Le Nouvel Observateur s’intéresse , quant à lui, à la question de l’autorité, à travers les propos de l’omniprésent Marc Le Bris qualifié de « star de la rentrée ». Rappelons que les prétendues stars , ce sont les médias qui les fabriquent ... Le groupuscule de « Sauver les lettres » a une couverture médiatique démesurée par rapport à son audience réelle. Il est bon de le rappeler.
Bonne lecture...
Le Figaro fait un bilan assez précis de l’informatique à l’école en remontant jusqu’aux débuts avec le plan " Informatique pour tous" (vous vous rappelez le T07 et le MO5 avec ses touches en caoutchouc... ). Les situations sont très variables selon les établissements et selon les régions.
Bonne Lecture...
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