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fadi.jpgLorsque j’ai rencontré le CRAP, la première chose qui m’a frappé a été ce sentiment de confiance générale, et d’ouverture qui régnait.
Je m’y suis trouvé accueilli à bras ouvert, et plus encore, j’y ai senti l’intérêt des autres pour moi, mon histoire, ma pensée.
Dans un tel contexte, les échanges, les débats, aussi houleux qu’ils soient, et les différences sont des richesses. Des richesses qui nous permettent à tous d’avancer sur nos petits chemins.
Alors, pour moi, avant d’être un groupe de profs et d’éducateurs idéalistes, bosseurs, bricoleurs et chercheurs, le CRAP est cette communauté qui réussit à être très humaine. Cette communauté où les difficultés, si courantes qu’elles deviennent parfois banales dans nos vies de pédagogues, ou tout simplement d’adultes, prennent un tournant presque magique. Nos préoccupations s’y révèlent sous un tout autre jour, où l’on ne se sent jamais seul.
Et me dire que ce groupe est constitué de personnes qui sont toutes investies dans l’éducation de nos enfants, c’est à dire dans la construction d’un futur, me réchauffe grandement le cœur, et me redonne confiance en mon métier, en la mission que je me suis donnée, tout simplement en ma passion.
Fadi Makki

anne-marie-martin.jpgPour moi, le Crap, c’est, en début de carrière, une journée de formation marquante avec André de Peretti ( donner plus de responsabilités aux élèves). Et, des années plus tard, une journée de formation sur le métier enseignant avec Jean-Michel Zakhartchouk qui m’a fait prendre conscience qu’enseigner, ce n’est pas « tenir » sa classe par la magie du verbe et le « show » sur l’estrade, mais bien la mise en place de situations d’apprentissage au service des acquisitions des élèves, de tous les élèves. JMZ, ces initiales m’évoquent irrésistiblement le geste dessiné, « à la pointe de l’épée », qui signait naguère la fin du feuilleton célèbre mettant en scène un héros aussi efficace que modeste. J’ai adhéré au Crap et reçu les Cahiers pédagogiques. Cette année, pour la première fois, je me suis inscrite aux Rencontres, à Saint Barthélémy d’Anjou. J’ai bien fait ! Ce fut une mémorable semaine : des collègues aux parcours variés, riches d’expérience et de savoirs faire, compétences, bienveillance, exigence, congruence : un grand bien être ! Avec un clin d’œil amical aux participant-e-s de l’atelier canoë…
Anne-Marie Martin

helene-eveleigh.jpgPour moi, le CRAP, c’est l’été 80 et la découverte des Rencontres, un peu par hasard alors que je cherchais à faire un stage avant ma 3è rentrée en collège, ayant le sentiment d’avoir beaucoup à apprendre pour enseigner (la formation continue n’existait pas). A Sainte Sigolène, j’ai découvert « des profs vivants », passionnés, se posant des tas de questions, débattant … et dansant et chantant dès qu’il y avait un moment de libre.

Je n’oublierai jamais les deux ateliers que j’avais alors choisis : un sur la télévision, avec notre cher Jacques Georges et celui qu’animait Lucien Martin, intitulé « Nous sommes tous des profs en difficulté » : on s’y interrogeait sur « rôle », « statut », « fonction », à ne pas confondre avec la personne de l’enseignant ; on analysait des incidents de classe, on décortiquait, avec l’éclairage de la pédagogie institutionnelle… et je ne comprenais pas tout ! Mais je suis sûre que c’est cela qui m’a conduite plus tard à l’analyse de pratique et au GEASE (groupe d’entrainement à l’analyse des situations éducatives), auquel je me suis formée grâce au CRAP et que j’ai ensuite animé en formation initiale et continue dans mon académie. Et le sentiment que, jeune prof démunie, je pouvais partager avec des « anciens » mes difficultés, m’a amenée à participer à la formation des jeunes collègues.

Le CRAP, je lui dois aussi toute ma formation didactique et pédagogique de base, notamment sur le travail de groupe avec Philippe Meirieu, l’évaluation avec Marie-Claude Grandguillot et la pédagogie différenciée ou les styles d’apprentissage avec Jean-Pierre Astolfi. Ce qui m’a toujours frappée, c’est que ces personnes qui m’ont tant appris étaient d’une grande modestie et participaient lors des rencontres à des ateliers-activités où ils pouvaient être novices, en écriture poétique ou théâtre par exemple. Et moi-même, aurais-je osé faire de la danse africaine ou du clown ailleurs que dans un atelier du CRAP ?

J’ai fait de belles rencontres au CRAP et je continue d’en faire ! Je ne compte pas les étés où, participante ou animatrice, j’ai pu recharger mes batteries avant la rentrée, regrettant les fois où ce n’était pas possible pour des raisons familiales, ayant même l’imprudence de m’y rendre enceinte pour ma deuxième rencontre ! … mais le petit est devenu grand (pas prof pour autant !).

Et maintenant ? Le CRAP, c’est toujours pour moi ce laboratoire de recherches pédagogiques et cette communauté humaine vivante que j’ai rencontrée il y a plus de trente ans.
Hélène Eveleigh

guy-lavrilleux.jpgPetit témoignage personnel
Devenant enseignant à la fin de l’autre millénaire, il est allé tout de suite de soi, pour moi, dans la foulée de 68, de militer à l’AFEF (Association française des enseignants de français) puisque je ne voulais surtout pas être un de ces profs de «Lettres» — ma motivation à passer le concours avait été de «pouvoir enfin leur cracher à la gueule à égalité», d’adhérer au syndicat (déjà) le plus “représentatif” parce qu’on pouvait y lutter dans une tendance “émancipatrice” donc très minoritaire, et de lire les Cahiers pédagogiques, parce qu’ils ne faisaient pas de différences entre les disciplines et les statuts.

Surtout, on y pouvait lire des collègues relatant au plus près leurs expériences y compris pour écrire qu’ils avaient «merdé», très loin des opuscules prétendument pédagogiques de revues spécialisées aussi loin de la réalité que disciplinairement prétentieusement fermées. L’impression forte, donc, de partager par la lecture et d’essayer par la pratique de contribuer, modestement mais à sa place, à transformer un peu le rapport aux élèves et au Système dominant.

En fait, je n’ai découvert le CRAP que plus tard, grâce d’abord aux Universités d’été qu’il organisait. Devenu formateur MAFPEN à mi-temps, utilisant moults Cahiers dans les modules d’accompagnements pédagogiques transversaux en établissement, j’ai même, shame on me, animé certains ateliers d’UE avant d’être encarté ! Mais, quel plaisir déjà de côtoyer alors ces personnalités si riches qui, aujourd’hui encore, sont à la tête du mouvement.

Las, les Universités d’été ont disparu avec l’espoir de transformer vraiment le monde enseignant. Les Rencontres d’été, heureusement, pour le CRAP comme pour les autres mouvements pédagogiques, demeurent l’occasion de maintenir les espoirs de cette toute petite minorité — combien de divisions ? — qui travaille à la refondation de l’École. On peut imaginer un militant CRAP heureux… et le nouveau millénaire est encore tout jeune.
Guy Lavrilleux

sylvie_abdelgaber-2.jpgPour moi le CRAP c’est…
une longue histoire, pleine de rebondissements.
Amour, beaucoup ; haine, rarement ; indifférence quand ça me chante, sur certains sujets, j’avoue. Si en établissement les relations souffrent souvent d’illusion familialiste (définie par Mendel), au CRAP je crains l’illusion fraternaliste. Mais non, ce n’est pas une illusion : nous cultivons nos différences et la force de leur synergie. Je nous vois frères et soeurs d’un combat pour une école plus juste dans une société plus juste. C’est du solide, toujours en construction.

A nous tous, et surtout forts de nos Cahiers, nous avons un certain pouvoir. Notre démocratie à l’oeuvre le sert, vivante, visible, non sans à-coups. Nos décisions nous appartiennent, nous sommes un « nous », avec un grand N. Nous déplaçons des ministres, des journalistes connus, des universitaires pointus, parfois ça m’impressionne. De notre place, de nos projets, chacun d’entre nous grandit avec ce grand Nous. Chacun selon ses envies : Auprès des média, à former des jeunes, ou des chefs; sans doctorats, nous côtoyons les plus grands penseurs dans nos domaines, sans concours ni poste hiérarchique, nous prenons du pouvoir sur notre travail.

Pour moi, le CRAP c’est un regroupement multicolore de rêveurs, un peu fous, souvent minoritaires ailleurs. Nous jouons dans la cour des grands. A ma petite place de prof d’anglais dans mon lycée, le CRAP m’est un collectif fiable où penser mon métier, et à l’aide de quelques pas de côté, souvent par l’écriture, de m’y sentir forte et créative.
Sylvie Abdelgaber

 

lenoir_rejane-r90.jpgPour moi, le CRAP: c’est « travailler autrement ». En 1972, au début de ma carrière j’ai découvert les Cahiers Pédagogiques qui m’ont accompagnée dans ma réflexion pédagogique et aidée dans mes pratiques professionnelles. L’interdisciplinarité, le travail en équipes pédagogiques, le travail en groupes des élèves ont été mon quotidien. Toutes ces méthodes actives font de l’élève un acteur de sa formation et de sa réussite. C’est cette dimension pédagogique, toujours en recherche, qui m’a permis de survivre 40 ans dans l’Education Nationale.
J’ai aimé le mouvement, la réflexion, la résistance, le refus du corporatisme, l’action collective, les débats toujours riches entre nous mais aussi les Rencontres d’été la convivialité, le respect d’autrui, la tolérance et surtout notre indépendance.
Réjane Lenoir Bernard

 

raoul_pantanella.jpgPour moi le CRAP c’est un espace de rencontres où les rigidités hiérarchiques des mondes éducatifs se dissolvent par la grâce des relations vraies et joyeuses. Ici, plus de cravates pour indiquer, chez les hommes, la direction et l’emplacement du cerveau, plus de titres ronflants pour enfumer à la base – ah ! Monsieur le Directeur académique de services de l’Education nationale, ah ! Monsieur l’Inspecteur d’académie inspecteur pédagogique régional de, etc., etc., et que le dernier venu sur ces lourdeurs ferme la porte… Au CRAP, on rencontre, singulièrement ou collectivement, une femme, un homme « fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui » (Sartre). On y est considéré d’abord pour sa présence, sa capacité à entrer en relation et à rencontrer les autres. On n’y est pas évalué pour sa valeur marchande, intellectuelle ou éditoriale, ou pour sa place dans quelque organigramme universitaire, administratif, syndical ou politique.
Et puis, bien sûr, comme tout le monde, je suis venu au CRAP-Cahiers pédagogiques par la passion du métier et pour le besoin d’enseigner au long cours avec toujours le plus de plaisir possible. Car ici on peut se prendre la tête sans se prendre au sérieux, ou se prendre au sérieux sans prendre la grosse tête… Certes, on réfléchit et on partage constamment sur la pédagogie dans la classe et hors de la classe. Mais on peut aussi y apprendre à faire apprendre en faisant des détours féconds qui ne diplôment pas mais ouvrent des fenêtres sur d’autres mondes. Par exemple, on peut y apprendre en s’initiant, sans prérequis, à l’escalade, aux randonnées d’orientation, au cinéma, à la dégustation des vins, au VTT, à la danse de salon, au chant choral, au cirque et théâtre, à la natation, à l’écriture journalistique et/ou professionnelle, au yoga et au relax, etc. Cela pour esbaudir ses esprits animaux et n’être pas seulement un roseau pensant ou un produit pédagogique…
Pour moi donc le CRAP est ce lieu exceptionnel où chacun est pour tous les autres une vraie « ressource humaine », unique, indispensable, avec laquelle on désire vivre et travailler le plus longtemps possible et faire en sorte qu’on reste ensemble dans le Cercle magique.
Raoul Pantanella

 

gwenael_le_guevel.jpg

 

Se mouvoir
s’émouvoir
ces moues voir
ces mous, voire.

 

Pour moi, le CRAP, c’est le mouvement.
Gwénaël Le Guével

selection_999_504_.jpgPour moi, le CRAP c’est une association qui encourage des rencontres, des discussions et des réflexions. Le CRAP c’est un siège, une boutique, un lieu convivial, situé au 10 rue Chevreul à Paris 11ème, où, des étudiants, des enseignants, viennent pour consulter et acheter les publications. Aussi, des hommes et des femmes y passent par hasard, pour découvrir l’activité du CRAP.
Le CRAP c’est surtout un Cercle qui permet aux crapistes et aux sympathisants de faire de la Recherche et des Actions Pédagogiques, pour penser et trouver des solutions sur comment aider les élèves, réformer et innover le système éducatif. Le CRAP s’est donné les moyens pour réussir ce vaste chantier en éditant et en publiant une revue, les Cahiers Pédagogiques, indépendante, pour une école plus efficace et plus juste.
Merci au CRAP ! Merci aux fondateurs de cette association qui ne cesse d’évoluer et de s’agrandir. En 2003, nous étions trois salariés, et aujourd’hui le CRAP emploie quatre salariés et deux professeurs en position de détachement. Le CRAP a besoin de nous, et nous avons besoin du CRAP, alors, soyons nombreux à l’accompagner pour les prochaines cinquante années.
Fatou Aidara
NDLR : Fatou est notre comptable tout sourire !

 

jeanne-claude_mori.jpgJe ne suis pas mondialement connue, je n’écris pas de livres, je ne donne pas de conférences, je ne suis pas maître-formatrice, je suis tout simplement professeure des Écoles en maternelle et le CRAP m’apporte tant ! Pas facile de trouver sa place parmi, entres autres, des célébrités du monde de la pédagogie ? Les « crapistes » ont la vertu d’accueillir chacun tel qu’il est. Au fil du temps, je me sens évoluer positivement dans mes pratiques professionnelles ce qui me permet de garder la flamme, la passion pour mon métier. J’ai envie d’innover, d’aller au-delà de mes aprioris, de mes peurs et je me fais confiance !
jeanne-claude_mori_enfants.jpgMes enfants m’accompagnent dans cette aventure lors des Rencontres d’été. Ils y vivent de grands moments de partage, d’échanges, de débats en compagnie d’autres enfants de « crapistes » et de leurs animateurs dans le respect des valeurs de chacun.
Jeanne-Claude Mori

nathalie_bineau.jpgD’abord lectrice des Cahiers Pédagogiques, je suis venue chercher aux manifestations CRAP ce que je percevais dans la revue : une idée positive de l’école, une prise en compte de la complexité des situations du travail quotidien, un certain sens de la mesure, une volonté d’agir malgré les résistances et les obstacles.
J’ai eu le plaisir de rencontrer un collectif dont je partage les préoccupations ; ses membres placent au cœur du métier le bonheur d’enseigner et travaillent à changer leurs pratiques au service des apprentissages réels des élèves. j’y ai trouvé un sens de l’écoute et du dialogue, qui n’exclut pas la confrontation ; un sens de la convivialité et de l’humour qui n’empêchent pas de travailler ensemble sérieusement.
Au fil de ces quatre dernières années, mon investissement au CRAP a été un formidable outil de formation professionnelle. J’ai appris, entre autres choses, à travailler mieux avec d’autres.
Participer aux rencontres et aux manifestations, échanger sur notre liste de diffusion, s’investir dans nos instances, tout cela me permet de côtoyer des personnes passionnantes qui m’enrichissent et me bousculent, des personnes qui font un métier qui ressemble au mien mais dans des conditions souvent très différentes.
Le CRAP est en mouvement : chaque saison amène de nouveaux visages, de nouvelles idées, de nouveaux chantiers. Il accompagne, avec toutes ces forces disponibles, les changements dans l’institution scolaire, tout en conservant des regards critiques. Il témoigne du désir des militants de s’engager et d’intervenir dans et pour l’école.
Nathalie Bineau

 

 

christine_vallin.jpgEn rentrant de Rencontres d’été à Saint-Affrique, après un stage de clowns particulièrement marquant pour moi, j’ai écrit : « A force de s’être un peu montrés, un peu cachés derrière notre nez rouge, on sait que les autres sont comme nous. On sait qu’ils sont tour à tour petits dans un corps de grands, et grands dans un corps de petits… » Le CRAP, c’est cela pour moi. C’est là où j’ai continué à apprendre à être tour à tour grande lorsqu’il faut aller au charbon, serrer des mains dans un colloque, s’asseoir devant un parterre d’hommes, écrire une tribune pour l’association ou un billet dans un blog de rédactrice en chef, tout en sachant que je suis toute petite dans cette affaire-là qui a commencé en 1945. Et apprendre à être toute petite quand il s’agit d’écouter ce que les adhérents, les militants, les sympathisants ont à dire pour pouvoir porter ensuite cette parole-là, ces idées, ces expériences, ces visages même à leur place, comme une grande, dans ma fonction de rédactrice en chef.
Christine Vallin

 

edith_miquet.jpgJe suis arrivée au CRAP, jeune enseignante, par hasard et j’ai compris que c’était particulier. L’exergue des Cahiers « changer l’école pour changer la société , changer la société pour changer l’école » faisait écho à mes préoccupations, même si « changer » demeurait implicite.Et je suis restée au CRAP jusqu’à ma retraite…
J’ai trouvé dans le Mouvement une grande convivialité, longtemps limitée pour moi à la seule semaine des Rencontres d’été, enseignants venant d’autre régions, pratiques différentes, échanges intenses, contacts chaleureux.
Au-delà de la convivialité, pourtant c’est le brassage des idées qui au CRAP m’a beaucoup marquée. Des idées théoriques, des idées pratiques, des idées politiques, des idées qui parlent de l’intime celui de l’élève ou de l’enseignant, des idées qui s’élaborent, se cherchent, évoluent. Elles font naître le doute, les questions, la remise en cause, elles ébranlent ou rassurent mais font avancer : ce continuel brassage est un formidable levain.Un levain qui m’a aidé à me construire professionnellement, humainement, qui m’a aidée à tenir quand nos espoirs de changement partaient au fil du temps.
Nos choix sont ceux de la majorité, le CRAP est un lieu de démocratie. Je ne raconte pas, émue, pour le Cinquantenaire un conte idyllique, il y a des divergences, des tensions, des affrontements, des désirs de pouvoirs (nous sommes un groupe humain !), mais néanmoins j’ai toujours trouvé dans le Mouvement, une rare volonté de tolérance, un vrai souci de respecter la démocratie.
Edith Miquet

caroline_rousseau.jpgPour moi, le CRAP, c’est une association active et militante dans le domaine si large et riche qu’est la pédagogie. c’est l’ouverture, la bienveillance et l’exigence dans une École meilleure pour tous et pour chacun ; c’est une ressource humaine, des expériences et des expérimentations ; c’est une famille d’adoption traversée de passions et de tensions.
Caroline Rousseau

Pour moi le CRAP c’est les élèves avant tout, s’adapter mais en restant exigeant ; pour moi le CRAP c’est les échanges avec des professionnels qui cherchent à améliorer leurs pratiques et le système ; c’est aussi les Rencontres d’été et autres manifestations, où les échanges se transforment en amitié.
Anne-Marie Sanchez

 

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Pour moi le CRAP c’est un outil incontournable de la formation initiale et continue accessible à tous. Un des rares lieux éditoriaux où se rencontrent chercheurs, praticiens et praticiens chercheurs.
Le CRAP c’est aussi la liste de diffusion, ce cerveau, de cœur, de nerfs et de chair, la liste est humaine et c’est pourquoi elle muscle notre pratique quotidienne.
Le CRAP c’est aussi un groupe d’appartenance.
Le CRAP c’est l’occasion de descendre du vélo pour se regarder pédaler.
Nicole Bouin

 

Pour moi, le CRAP, c’est le creuset d’une revue de pédagogie unique en son genre, sans concurrence mais néanmoins de qualité ! Le CRAP, c’est aussi une cellule de militants un peu fous qui respectent les élèves, et qui débattent de questions professionnelles pendant leur temps libre… Et le CRAP, c’est un cercle dont j’entendais parler quand j’étais petit, avant de découvrir qu’il est quasiment inconnu dans notre milieu !
Rémi Duvert

 

michel_tozzi-3.jpgPour moi, le CRAP c’est 42 ans de compagnonnage, et autant de rencontres d’été. Jeune enseignant, il m’a donné la formation que je n’avais pas à l’Education Nationale. Formateur, il m’a proposé des démarches, dispositifs, outils. Chercheur, j’y ai trouvé un excellent observatoire sur la façon dont les innovateurs affrontent avec audace les difficultés rencontrées à l’école.
Mouvement pédagogique de mutualisation et d’analyse des pratiques, d’autoformation collective, alimenté théoriquement et pratiquement par les contributeurs des Cahiers pédagogiques, il diffuse des idées et s’inscrit publiquement dans le débat sur les questions éducatives. C’est pour moi un lieu qui allie rigueur de la réflexion et convivialité, nourri par de solides amitiés au long cours…
Michel Tozzi

 

C comme Cahiers , bien sûr : c’est par eux que j’ai connu le CRAP en … 1970 mais aussi C comme Combat pour une école plus juste, C comme Confrontation d’analyses et de points de vue, C comme Collectif,
R comme Réflexion individuelle et collective, R comme Réseau inter-générations, inter-régions, comme Résistance aux allant-de-soi, à la résignation, au poids des habitudes,
A comme Àdhérents , Abonnés, Auteurs, ce sont eux qui font vivre le mouvement et la revue, A comme Action individuelle et collective
P comme Parrains : ils nous soutiennent, leur soutien est précieux et on en est fiers, P comme Partage, et puis P comme Plaisir de partager et construire une Pensée et une action communes
Nicole Priou

 

jacques_tenier-2.jpg… trois CRAP.

il y a le CRAP référence, laboratoire d’idées, éditeur d’une revue dont le contenu est un incontournable de la réflexion sur l’École. Après y avoir eu recours et l’avoir citée quand j’étais formateur, je suis fier d’y avoir contribué.

il y a le CRAP-copains, ceux que j’apprécie dans la vie réelle, avec qui il fait bon vivre, rire et s’engueuler parfois.

et il y a les Rencontres du CRAP, une semaine exceptionnelle tous les ans, qui est une émulsion des deux ingrédients précédents, et autre chose en plus – et je n’arrive pas à dire ce que c’est…
Jacques Tenier

 

florence_daniaud.jpgLe CRAP, c’est mon ESPE à moi.
Je suis rentrée dans l’enseignement professionnel comme maitre auxiliaire en 1981 puis ai été titularisée en 1986. Je n’ai jamais eu de formation initiale et si peu de formation continue, ma rencontre avec le CRAP dans les années 90 a été extrêmement importante et fondatrice pour la suite de ma carrière.
Le CRAP, mais surtout tous ceux qui l’animent et que j’ai pu rencontrer, a nourri ma curiosité et ma quête pédagogique. J’y ai apprécié la rigueur, les débats, la richesse du groupe, la puissance du collectif. J’y ai appris mon métier d’enseignante puis de Proviseure.
Le CRAP m’a accompagnée, fait grandir et m’a rendu forte dans les moments où je doutais et a rompu bien souvent la solitude de la salle des profs. La coordination du numéro 504 « le sens de l’Orientation » a été une belle synthèse d’une activité militante pour changer l’école.
Florence Daniaud

 

caron-2.jpgPour moi le Crap, c’est l’optimisme.
Optimisme pour les élèves, tous capables de progresser, de réussir, de s ‘épanouir.
Optimisme pour les enseignants, qui, ensembles, peuvent activer des leviers.
Optimisme pour les compétences de chacun, quelque soit son expérience.
Optimisme pour notre métier, en perpétuel mouvement.
Optimisme pour une école qui change.
Optimisme pour la société de demain.
Guillaume Caron