|
Commençons par une série d’articles "optimistes". Il y aura également du lycée du supérieur et quelques ressources à l’approche du week-end.
Davantage d’heures sup pour les professeurs
“Les syndicats dénoncent la mesure du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, mais les enseignants la plébiscitent. La disposition devrait entrer en vigueur en septembre 2019.” réservé aux abonnés.
Le bien-être à l’école passe par l’architecture
“Les établissements scolaires neufs ou rénovés sont conçus pour être flexibles et modulables, afin de s’adapter aux évolutions pédagogiques mais aussi aux demandes des enseignants et des parents.”
La France, championne du décrochage scolaire par Anthony Cortes
“Le très fort taux de jeunes inactifs dans notre pays, comme le rapporte l’OCDE, met en lumière les défaillances du système scolaire français à la peine. Tour d’horizon des principaux symptômes dont il faut venir à bout.”
Nice et Marseille testeront des dispositifs de reconnaissance faciale à l’entrée de deux lycées
Mention bien pour le plan Chorale à l’école
“Lancé à la rentrée 2018, le plan Chorale à l’école se met en place de façon satisfaisante.
La Croix a pu avoir accès, en exclusivité, aux premières évaluations sur la mise en place de cet ambitieux projet.”
Lycée : coup de neuf dans les programmes de seconde à la rentrée 2019 par Eva Mignot
“Qui dit réforme du bac, dit évolution des programmes. Si vous entrez en seconde à la rentrée 2019, vos cours d’histoire, de sciences économiques et sociales ou de physique ne ressembleront plus à ceux de vos aînés. Décryptage.” Coup de jeune ou coup de vieux ?
Réforme Blanquer : non, le lycée ne doit pas former des spécialistes dès l’âge de 16 ans ! Par COLLECTIF COLLECTIF
“Quatre professeurs agrégés*, enseignant en classes préparatoires ou dans le supérieur, expriment leurs vives inquiétudes quant au nouveau modèle de lycée décidé par le ministre de l’Éducation nationale, qui, selon eux, fragilise, contre toute attente, les humanités et la culture générale.”
Programmes de sciences économiques et sociales : « Aucune place n’est faite ni aux réalités de l’économie sociale et solidaire, ni à ses modèles »
“Sept collectifs de professionnels et d’enseignants-chercheurs de l’économie sociale et solidaire s’élèvent, dans une tribune au « Monde », contre l’absence de ce secteur d’activité dans les propositions de nouveaux programmes de sciences économiques et sociales au lycée.”
Grandes écoles : des investisseurs dans les starting-blocks
“Confrontés à une concurrence mondiale, les établissements de l’enseignement supérieur non universitaire cherchent de nouvelles ressources financières. Mais ils hésitent sur la stratégie à adopter.”
Frais d’inscription à l’université : « On pousse l’étudiant à être entrepreneur de lui-même » par Balla Fofana
“Une maître de conférence en sociologie a comparé les modèles universitaires français et britannique qui, sous-couvert de vouloir « diversifier » les profils, font exploser les prix d’inscription.”
Dossier de veille de l’IFÉ, n° 127, janvier 2019 : Apprendre (dans) l’école inclusive par Catherine Reverdy, Chargée d’études et de recherche à l’unité Veille et Analyses - IFÉ
“L’école inclusive telle qu’elle est présentée dans les textes internationaux a vocation à faire accéder tou.te.s les élèves à une éducation de qualité dans leur école ou leur établissement de secteur. Souvent traduite dans les faits par la scolarisation des élèves en situation de handicap, elle recouvre en réalité toutes les manières possibles, pour les systèmes éducatifs, de répondre à l’ensemble des besoins éducatifs des élèves, quels qu’ils soient.”
Qu’est-ce qu’une éducation jésuite ?
“Au milieu du XVIe siècle, les jésuites, fondés à Rome par Ignace de Loyola, ont été à l’origine du modèle éducatif de l’enseignement secondaire tel qu’il fonctionne aujourd’hui encore en France et dans la plupart des pays du monde.” Sur France Culture Emmanuel Laurentin s’entretient avec Philippe Rocher, chargé de mission Recherche et Action culturelle à l’Université de Bourgogne et Bruno Poucet, enseignant-chercheur à l’université de Picardie-Jules Verne.
Les principales tâches du chef d’établissement à Pékin
“Un chef d’établissement à Pékin consacre son temps aux huit tâches suivantes”
7 principes de base de la direction scolaire : (1) Inverser les règles
“Les théories courantes de la gestion, du leadership et du changement supposent que les établissements et les autres types d’organisation sont resserrées sur le plan managérial et relâchées sur le plan culturel. Ils décrivent le fonctionnement des établissements scolaires le fonctionnement mécanique d’une horloge composée de pignons et d’engrenages, de roues, de disques et de goupilles, toutes étroitement reliées de manière ordonnée et prévisible. Il découle de cette vision d’une horlogerie bien rangée et ordonnée que la tâche de direction scolaire est de prendre le contrôle et de maîtriser les mécanismes.”
“Les améliorations réussies dans les établissements scolaires exigent que nous inversions cette règle. Les établissements scolaires ne sont pas resserrés sur un plan managérial et relâchés sur le plan culturel, mais ils sont plutôt culturellement resserrés et relâchés sur le plan managérial. En fait, les enseignants et les autres salariés dans l’établissement réagissent beaucoup plus à leurs valeurs et croyances, à la façon dont ils sont socialisés, et aux normes du groupe de travail qu’à ce qu’ils font pour répondre aux contrôles de gestion.”
Bernard Desclaux
N° 548 - Des collectifs enseignants connectés
Dossier coordonné par Régis Forgione, Fabien Hobart et Jean-Philippe Maitre
novembre 2018
De nombreux champs d’actions du métier enseignant ont été transformés à mesure que l’informatique a envahi les lieux professionnels et personnels des enseignants. Comment définir aujourd’hui ce qu’est un collectif d’enseignants connectés et comment le numérique prend place dans son fonctionnement ?
N° 547 - Des alternatives à l’école ?
Dossier coordonné par Richard Étienne et Jean-Pierre Fournier
septembre-octobre 2018
Qu’en est-il de ces expériences de classes et d’écoles alternatives, dans le système public comme à l’extérieur, voire à l’étranger ? Sur quels principes se fondent-elles ? Comment interroger ces principes ? Un dossier pour voir plus clair dans ce qui, au-delà d’une certaine mode, reste flou.
Hors-série numérique n° 50 - Le bac, hier et aujourd’hui
septembre 2018
Dans le contexte de la réforme du baccalauréat et de la mise en place des nouvelles procédures d’accès aux études supérieures, ce hors-série revient sur de nombreuses tentatives de réformes plus ou moins fructueuses. Bac + 3, bac - 3, orientation, bac pro… quels leviers pour offrir une école plus démocratique ?
Dans l’esprit de ses fondateurs, l’École de la République ne devait pas seulement permettre à chacune et à chacun d’apprendre dans de bonnes conditions. Elle était une institution où toutes et tous devaient apprendre à « apprendre ensemble ».
Guillaume Caron, Laurent Fillion, Céline Scy et Yasmine Vasseur assument ici pleinement cet héritage. Et ils l’incarnent, avec infiniment de rigueur et de précision, en nous montrant comment la classe coopérative est non seulement possible dans l’enseignement secondaire, mais aussi nécessaire pour rendre à ce dernier sa fonction de formation culturelle et citoyenne.
Mobiliser les élèves sur les savoirs, leur permettre de se constituer en véritable « collectif apprenant », accompagner chacun d’eux de manière personnalisée tout en multipliant les interactions, découvrir que l’on apprend mieux avec les autres et que c’est seulement grâce à eux que l’on peut se dépasser soi-même, faire ainsi l’expérience, au quotidien, d’une solidarité exigeante et féconde… voilà les enjeux de la classe coopérative.
Pour s’engager sur cette voie, les auteurs nous livrent, dans cet ouvrage, une démarche qu’eux-mêmes mettent en œuvre depuis plusieurs années. Ils nous proposent aussi des outils concrets qui couvrent tous les champs et peuvent être utilisés à tous les niveaux du collège et du lycée. Ils passent en revue l’ensemble des questions pédagogiques concrètes que pose la mise en place d’une pédagogie coopérative. Ils multiplient les pistes de travail et de réflexion. Bref, ils offrent aux enseignantes et enseignants du secondaire les moyens de faire vivre des classes coopératives, où, comme le disait Fernand Oury auquel ils se réfèrent, « on n’apprend pas aussi bien qu’ailleurs… mais mieux. »
Philippe Meirieu
Comment est né le projet de ce livre ?
Depuis plusieurs années, nous menons ensemble un projet de classes coopératives dans notre collège. Aujourd’hui, nous avons un parcours complet de la 6e à la 3e. Notre tâtonnement professionnel nous a amenés à adapter des outils et des démarches inspirés de Célestin Freinet, Fernand Oury, Sylvain Connac, avant tout pensés pour le premier degré. Interroger les conditions de cette adaptation nous semblait intéressant pour aider les équipes à franchir le pas des pédagogies coopératives dans leur collège ou leur lycée.
L’autre genèse de ce livre, ce sont les nombreuses interrogations de collègues que nous croisons en formation, qui viennent visiter nos classes ou qui nous contactent sur différents réseaux. Nous avions le sentiment de répondre de manière cloisonnée : on nous interroge sur le plan de travail, sur les ceintures, sur le conseil coopératif, etc. Mais répondre ainsi, c’est occulter les relations entre les différentes techniques et outils, c’est une vraie frustration pour nous. La classe coopérative est un système complexe qu’il convient d’appréhender de manière globale. Ce livre essaie d’offrir des réponses ponctuelles, mais aussi une mise en perspective dans un système de classe global.
Vous commencez par un chapitre sur la nécessité de faire évoluer la pédagogie au collège, placé sous le signe de Bourdieu. Est-ce un livre de militants ?
Vouloir améliorer la pédagogie pour tenter de réduire les inégalités ne devrait plus relever du militantisme. Ce qui peut l’être, ce sont les moyens d’y parvenir.
Aucune pédagogie n’est neutre mais, pour autant, personne n’entre dans sa classe en se disant qu’il va faire de la politique. En revanche, être conscient des valeurs que l’on véhicule, des intentions qui sous-tendent les démarches et les outils est important. Nous n’avons pas voulu faire l’impasse sur cela dans le livre. Cela permet aussi de bien comprendre que, pour des intentions similaires, il existe une multitude de démarches possibles. Loin de rebuter, nous pensons, au contraire, que c’est plaider pour l’intelligibilité des enseignants en tant que concepteurs plutôt qu’exécutants. Nous réfutons l’idée de recette miracle qu’il suffirait de dupliquer.
Que trouveront vos lecteurs dans le livre ?
C’est avant tout un livre pratique, même s’il ne se limite pas à cela. Nous avons voulu partager notre expérience, nos outils, avec des fiches, des exemples de mise en œuvre, etc. Les pédagogies coopératives envisagent la classe sous une approche globale. Ainsi, une grande partie des thématiques qui préoccupent les enseignants est abordée dans ce livre : l’hétérogénéité, le climat scolaire, l’évaluation, la motivation, etc. Chacun peut donc y trouver à la fois des réponses concrètes sur des sujets ciblés, mais aussi une démarche plus globale qui envisage les relations entre ces thématiques.
Pour autant, nous avons voulu dépasser le côté guide pratique et le simple récit de notre expérience. Des apports théoriques, des résultats de recherches, des témoignages, des outils utilisés par d’autres équipes viennent compléter l’ouvrage. Notre but est aussi d’aider les enseignants et les équipes à penser leurs actions.
Est-ce qu’on coopère différemment au collège et à l’école primaire ?
Sur la manière dont les élèves coopèrent, il n’y a pas de raison de penser qu’il existe une rupture. Les choses évoluent avec les spécificités de l’adolescence et l’importance du regard des autres. C’est ainsi, par exemple, que le principe de réciprocité est primordial. Si ce sont toujours les mêmes élèves qui se font aider, cela devient rapidement stigmatisant et les adolescents pourraient vite ne plus s’autoriser à aider, ou à se faire aider. Chacun doit trouver une place et apporter au groupe, dans une période où la socialisation est au centre des préoccupations des jeunes.
Ce qui change profondément par rapport à l’école primaire, c’est l’organisation de la scolarité. Les temps et les espaces sont cloisonnés comme un millefeuille, les intervenants se multiplient, rendant plus complexe la construction d’un système coopératif cogéré. C’est pourquoi la notion de collectif de travail est primordiale. Nous y consacrons un chapitre spécifique, mais nous espérons que cette spécificité transparait tout au long du livre. Il s’agit à la fois de fédérer une équipe autour de valeurs, d’outils et de techniques communes, mais sans vouloir une uniformisation qui nierait les spécificités de chacun.
Propos recueillis par Cécile Blanchard
le 31 janvier 2019Dans le contexte de la réforme du baccalauréat et de la mise en place des nouvelles procédures d’accès aux études supérieures, ce hors-série revient sur de nombreuses tentatives de réformes plus ou moins fructueuses. Bac + 3, bac - 3, orientation, bac pro… quels leviers pour offrir une école plus démocratique ?
le 31 janvier 2019Le CAPE Auvergne (Collectif des associations partenaires de l’école publique), avec trois témoignages d’associations, organise une intervention sur le thème
Témoignages, présentation de projets, réflexion et discussion.
OCCE : pratiques de classe dans le 1er degré : choix de l’intervention de la directrice d’une école rurale à 2 classes multi-niveaux qui a centré son projet d’école sur l’amélioration du climat scolaire. Témoignage sur la situation de départ, les actions mises en place et les effets constatés. Témoignages avec photos.
AFEV : projet culturel en complémentarité école/temps périscolaire auprès des gens du voyage : Apport culturel du Graff, construction du lien avec les familles et l’institution (CPE du collège), 2 stagiaires master 2 MEFF sont associés au projet.
LEO LAGRANGE accueil de famille de migrants : Vidéo du travail que Léo Lagrange mène avec le CAO à St Beauzire ; illustration de la coopération entre acteurs associatifs et population locale pour l’accueil de familles de migrants.
Temps d’échanges en petits groupes avec 3 questions à débattre
Quel est l’apport du collectif dans ces situations ?
Qu’est-ce qui vous a surpris ?
Qu’est-ce qui peut freiner ce type de projets ?
Synthèse
Télécharger le flyer :
Associations partenaires :
le 30 janvier 2019, par CatherineBeaucoup de réformes ou de projets en cours, toujours des réactions par rapport à la réforme du lycée. Un peu de supérieur et quelques ressources pour boucler cette revue.
Scolarisation obligatoire, formation, évaluation : ce que veut changer le projet de loi Blanquer
Marie-Christine Corbier propose un “Tour d’horizon d’un projet de loi au contenu très éclectique.”
En prolongation de la revue d’hier, Claude Lelièvre propose : Le pauvre Blanquer et les violences scolaires
“Le Conseil des ministres de mercredi devait statuer sur les mesures à prendre contre les ’’violences scolaires’’, déjà différées en décembre dernier. Mais les désaccords, y compris dans la majorité, n’ont pas été surmontés, en particulier quant à la mesure envisagée de rétorsion sur les allocations familiales. Une mesure qui ne peut vraiment affecter que les ’’pauvres’’.”
Protection de l’enfance : « Ne laisser aucun enfant sur le bord du chemin » Par Anaïs Moran
“Le gouvernement a présenté ce lundi matin les premières pistes envisagées pour la future « stratégie nationale pour la protection de l’enfance et de l’adolescence » prévue avant l’été 2019. Objectif principal : offrir à tous les mineurs l’accès aux droits fondamentaux.”
« Pas de super rectorat à Bordeaux », promet Jean-Michel Blanquer à Limoges... Mais beaucoup d’incertitudes
“L’annonce de Jean-Michel Blanquer de passage ce matin à Limoges se veut rassurante. Mais rien n’est dit sur la réalité du partage des compétences entre les rectorats de Limoges, Poitiers et Bordeaux, ni sur le maintien des recteurs actuellement en poste.”
« Ça suffit ! » : lancement d’une nouvelle campagne contre l’homophobie et la transphobie à l’école
“Le ministère de l’Éducation lance lundi une nouvelle campagne de sensibilisation à l’homophobie et la transphobie dans tous les collèges et lycées, sur fond de recrudescence d’actes homophobes en milieu scolaire.”
Evaluation des CP dédoublés : le miracle a-t-il eu lieu ? Par Paul DEVIN
“il y a de fortes chances que de prochaines évaluations internationales viennent apporter une triste déception aux enthousiasmes actuels et nous rappellent à nouveau que les changements en profondeur ne pourront être portés que par une politique véritablement ambitieuse de formation initiale et continue.”
Dédoublement des classes : des premiers résultats « encourageants » pour les élèves
L’article se conclut tout de même par : “Ces bons résultats n’éludent pas l’inquiétude des maires face à la poursuite du dédoublement des classes à la rentrée 2019. Certains, faute de bâtiments disponibles sont parfois obligés d’investir des espaces communs permettant d’autres activités. Quant aux aides financières, qui doivent être attribuées par les préfets, elles proviennent des dotations d’équipement des territoires ruraux (DETR), de la politique de la ville (DPV) et du soutien à l’investissement local (DSIL), donc risquent d’être insuffisantes, quand elles sont attribuées…”
Réforme du lycée : la course aux spécialités est lancée
“Les élèves de seconde vont choisir trois enseignements de spécialité qu’ils suivront en classe de première. Entre lycée urbain et lycée rural, l’offre ne sera pas équivalente.”
Quelle excellente réforme monsieur Blanquer ! Par le collectif d’enseignants du lycée de la Venise Verte à Niort
“Dans une lettre ouverte au ministre de l’Education nationale, des enseignants du lycée de la Venise Verte à Niort ironisent sur l’« efficacité » de la réforme.”
Les profs de Desfontaines offrent un cercueil à la réforme
“A l’occasion des portes ouvertes du lycée mellois, une quarantaine d’enseignants a symboliquement mais fermement enterré la réforme des lycées.”
Denis Paget : Des programmes de français pour les héritiers ?
“Les nouveaux programmes de lycée sont désormais officiels. Avec quelles perspectives en français pour le travail des élèves et des enseignant.es dans les années à venir ? Ancien professeur de lettres et responsable du SNES-FSU, Denis Paget a été membre du Conseil Supérieur des Programmes jusqu’à sa démission en octobre 2018. Il livre ici ses analyses : absence de débat durant le processus, déconnexion avec les programmes du collège, retour à « une tradition littéraire ancienne à l’époque où moins de 30% d’une génération accédait au lycée » et à « un académisme qui ne profitera qu’aux héritiers », grammaire déconnectée de la littérature, renoncement à la didactique de la discipline collectivement construite ces dernières décennies, charge de travail irréaliste … Le bilan est inquiétant. Et peut-être significatif : en français, la démocratisation du lycée, c’est fini ?”
La ’’guerre des disciplines’’ aurait-elle déjà commencé ? Par Claude Lelièvre
“Un arrêté en date du 25 janvier 2019 donne un avantage singulier aux ’’langues et cultures antiques’’ dans les évaluations du baccalauréat, ce qui pose tout particulièrement problème aux professeurs des enseignements artistiques en mauvaise posture dans la réforme du lycée mise en place. Sur fond de déni de ’’justice sociale’’, contrairement à ce que prétend Blanquer.”
« Evitons de croire dans les seules vertus des algorithmes comme Parcoursup » par Vincent Troger
“Les élèves de terminale ont jusqu’au 14 mars pour formuler leurs vœux sur Parcoursup. Le chercheur Vincent Troger souligne le caractère inégalitaire des conditions d’études, entre filières sélectives et cursus universitaire.” Réservé aux abonnés, dommage.
Le bilan mi-figue mi-raisin des dispositifs "oui, si" dans les universités par Pauline Bluteau
“Mis en place à la hâte à la rentrée 2018, le dispositif "oui, si", qui s’adresse aux étudiants en licence, reste encore fragile. Manque de transparence, étudiants mal informés, avenir incertain… Pour ce premier test grandeur nature, au terme du premier semestre, le bilan est mitigé.”
Anne Barrère : « Les difficultés des profs ne sont pas perçues comme des risques professionnels »
“De quoi les « stylos rouges » sont-ils le nom ? D’un malaise, voire d’une crise existentielle, estime la sociologue Anne Barrère, professeure à Paris-Descartes” Propos recueillis par Soazig Le Nevé
Dix-huit idées chinoises pour l’évaluation du curriculum scolaire (2)
"Une évaluation comme on visite un jardin : faire l’examen aussi facilement qu’un jeu."
Bernard Desclaux
N° 548 - Des collectifs enseignants connectés
Dossier coordonné par Régis Forgione, Fabien Hobart et Jean-Philippe Maitre
novembre 2018
De nombreux champs d’actions du métier enseignant ont été transformés à mesure que l’informatique a envahi les lieux professionnels et personnels des enseignants. Comment définir aujourd’hui ce qu’est un collectif d’enseignants connectés et comment le numérique prend place dans son fonctionnement ?
N° 547 - Des alternatives à l’école ?
Dossier coordonné par Richard Étienne et Jean-Pierre Fournier
septembre-octobre 2018
Qu’en est-il de ces expériences de classes et d’écoles alternatives, dans le système public comme à l’extérieur, voire à l’étranger ? Sur quels principes se fondent-elles ? Comment interroger ces principes ? Un dossier pour voir plus clair dans ce qui, au-delà d’une certaine mode, reste flou.
En juin 2017, les élèves de CAP « Peintre applicateur et Revêtement » du lycée Pierre-Joël Bonté de Riom (Puy-de-Dôme) ont exposé leurs œuvres typographiques réalisées lors d’un atelier plastique. Une démarche interdisciplinaire qui leur a permis de valoriser leurs compétences professionnelles dans un cadre artistique.
le 28 janvier 2019À l’heure où le PIL (Pôle Innovant Lycéen) est toujours sérieusement menacé, une projection-débat est organisée sur le thème :
L’occasion de comprendre le travail et les méthodes mis en œuvre par les enseignants du PIL pour « raccrocher ces jeunes » et surtout la place prépondérante des espaces (l’agora, les ateliers, les circulations) dans la pédagogie du Pôle Innovant Lycéen.
À l’issue de la séance, il sera possible d’échanger avec le réalisateur, Edouard Mills-Affif, le sociologue Benjamin Moignard, spécialiste des questions de climat scolaire et l’équipe du PIL.
Informations sur le film
Voir la bande annonce
Voir le dossier de presse
Visiter le site de la FESPI (Fédération des établissements scolaires publics innovants), dont est membre le PIL.
pagespage précédente | 1 | ... | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ... | 1279 | page suivante