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« Motiver les élèves », une formule qui ne sait plus très bien ce qu’elle veut dire, et qui simplifie les problèmes de l’École... ? Certes, mais prenons-la comme une entrée, puisqu’elle préoccupe les enseignants et tous les usagers qui ont placé ce thème en tête lors du « Grand débat sur l’école ».
Si le dossier n’élude pas les questions de fond, avec des spécialistes comme Roland Viau ou Françoise Clerc..., il est surtout orienté vers les pratiques de classe ou d’établissement. Comment aider les élèves à se motiver en travaillant « autrement », en bâtissant des projets, en utilisant une diversité d’outils (dont les TICE), mais aussi en contribuant à rétablir leur estime de soi, leur confiance dans leurs capacités (notamment en lycée professionnel) ? De nombreux enseignants témoignent, qu’ils travaillent avec de jeunes enfants, des adolescents, des classes tout-venant ou des « décrocheurs ». André Giordan, en relecture finale, réinterroge cette « fameuse motivation », débusque les impasses, interroge le fonctionnement des classes et de l’École. Un dossier coordonné par Jean-Michel Zakhartchouk.
Dans ce même numéro : un second dossier intitulé « De la retraite », coordonné par Jacques George et Marie-Claude Grandguillot.
le 9 janvier 2005Faut-il, pour accueillir les enfants « handicapés », maintenir des structures spécifiques dans ou hors des établissements scolaires ou miser au maximum sur une intégration de ces jeunes dans le cursus normal des élèves ordinaires ? Telle est la question essentielle à laquelle ce dossier tente d’apporter des éléments de réponse.
Mais les solutions ne sont pas simples car, s’il faut prendre en compte la différence, il ne faut pas la stigmatiser, s’il faut la relativiser, on ne peut l’ignorer, si le problème concerne l’ensemble du système éducatif, il requiert aussi des compétences spécifiques. C’est pour explorer ces paradoxes que le dossier propose, dans une première partie, de réfléchir sur la manière dont les acteurs de l’enseignement spécialisé se positionnent vis-à-vis de l’ensemble de ces questions. La seconde partie propose des témoignages et des outils. On entre dans le concret de la classe pour partager les enthousiasmes et les découragements, les réussites et les échecs, les questions et quelques certitudes provisoires.
Enfin, se pose la question de la formation. S’il faut impliquer toute l’École, quelles seront respectivement, vis-à-vis de ce sujet, la place de la formation générale et celle de la formation spécifique ?
Ce dossier réalisé en partenariat avec La nouvelle revue de l’AIS ne débouche sur aucune conclusion définitive mais tente d’apporter sa contribution à un débat crucial au moment où s’ouvre le chantier de l’intégration des élèves « différents » dans l’École.
Ce numéro est complété par un mini-dossier sur L’école en Italie, coordonné par Elisabeth Thuriet et Geneviève Crippa. [ Voir la présentation de notre dossier spécial Pays à télécharger ]
le 17 novembre 2004Les mathématiques restent, dans les représentations du public, des parents, des élèves et même de beaucoup d’enseignants, une discipline qui pose problème. Ce dossier propose donc d’aider à mieux comprendre les spécificités du rapport aux mathématiques et la place qu’y prend l’imaginaire. Mais au-delà de ces souvenirs heureux ou malheureux, il faut explorer la question du sens et celle de l’accès à l’abstraction qui sont au cœur des préoccupations des enseignants : il ne s’agit pas seulement d’exposer les mots et les règles des maths, il s’agit de « faire passer » des concepts. À travers des exemples variés, comme celui de l’apprentissage de la division, à travers les interrogations et les opinions différentes autour de la façon d’amener les enfants à « compter », chacun, matheux ou non, est amené à réfléchir sur sa pratique. La dernière partie du dossier propose différents regards sur la pratique quotidienne de cet enseignement : aborder les notions de façon expérimentale, mettre les élèves en situation de recherche, relier l’enseignement à d’autres disciplines, autant de voies qu’explorent les enseignants sans réduire les maths à une discipline de service.
le 17 octobre 2004L’autorité, comment la voyez-vous : naturelle, travaillée, à l’ancienne, partagée ? Art indicible ou pratique professionnelle au même titre que d’autres ? Des questions que l’on se pose de façon aiguë quand « ça ne va pas » dans la classe et dans l’établissement, mais qui sont de toute façon d’actualité. Face à la représentation bien répandue d’une école en proie au renoncement, ce dossier se propose d’aider à comprendre en quoi consiste l’autorité, comment on peut la repenser dans un contexte de revendications égalitaires, comment on peut essayer de l’exercer collectivement dans l’établissement et seul dans sa classe, au milieu des paradoxes et difficultés multiples. Les éclairages théoriques - d’où les solutions ne se déduiront pas naturellement - les témoignages, et les réflexions sur la formation sont proposées aux lecteurs comme trois démarches indissociables.
Ce dossier aurait atteint son but si chacun y trouvait, dans telle page humoristique et iconoclaste, telle autre personnelle et émue, de quoi être bien avec les élèves, retrouver courage et continuer à changer l’école.
Notre ambition dans ce numéro est d’informer les enseignants sur ces langues, autres qu’étrangères, parlées par des communautés de France : langues immigrées, langues dites régionales, langues de communautés moins connues comme celle des sourds ou des « Gitans ». Mais surtout, nous voulions poser la question : face à ce plurilinguisme qui n’est plus un mystère pour personne, quel est, quel pourrait être le rôle de l’école ?
Récits de vie, témoignages, informations, controverse, les contributions sont souvent passionnées tant le sujet touche à l’identité des intéressés d’une manière d’autant plus sensible qu’elle est ressentie comme étant à la source de profondes inégalités.
Ce dossier n’est pas un plaidoyer mais un état des lieux. Il traite de « langues de France », et sa partie la plus importante est sans doute celle qui cherche des passerelles, des passages, des ponts, des issues, loin des fermetures et des formalismes de tous bords, celle qui se risque aux métissages.
L’échec en lecture ne recule pas malgré beaucoup de recherches et de pratiques innovantes, beaucoup de décisions officielles. La qualité du débat dans le grand public ne progresse pas non plus : c’est la faute aux parents, aux milieux sociaux, aux enseignants, à la « méthode globale »... Ce dossier montre la complexité de la question : apprendre à lire met en jeu des composantes diverses et liées (culturelles, linguistiques, stratégiques, affectives, etc.). On y trouvera de nombreuses propositions pratiques qui montrent bien que l’on apprend à lire en lisant et aussi en débattant, écrivant, agissant, et qu’on le fait parce que des adultes divers vous y aident, vous lisent des livres, vous en font lire, organisent vos apprentissages, rendent plus clair ce que vous faites en lisant. Ce dossier suscite aussi le débat : Évaluer pour quoi faire ? Faut-il parler de « prévention de l’illettrisme » ? Quels risques de médicaliser les difficultés d’apprentissage ?
le 15 mars 2004Ce dossier a été réalisé conjointement par les CEMEA et les Cahiers pédagogiques.
Comment mettre le partenariat en place dans l’école qui n’y consent qu’en occupant une position centrale ? Comment dépasser les obstacles que sont les enfermements des acteurs et quelle formation pour tous les personnels impliqués ? Enfin, comment les actions éducatives concertées transforment-elles les pratiques des uns et des autres ?
On y propose un foisonnement d’illustrations de ce que peut être une collaboration entre l’école et des acteurs institutionnels ou non et qui lui sont extérieurs.
Un dossier qui éclaire de façon particulière le débat sur l’avenir de l’école.
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